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Commentaire de Thierry LEITZ

sur Sarkozy a sauvé 2 emplois


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Thierry LEITZ 1er mars 2009 02:07

90000 personnes perdent leur job :
Normal : baisse d’activité, anticipée ou avérée et on licencie. Garder l’emploi se ferait au détriment de la rentabilité. Si celle-ci est faible, il y a risque de faillite, avec 100% d’emplois perdus. Si celle-ci est forte, il y a risque de chute des profits : innaceptable pour tout capitaliste qui se respecte, d’où problème, car avec une plus grande tolérance à la "perte", bien des licenciements pourraient être évités, quitte à recourir au chômage partiel. Dans ce dernier cas, si l’emploi en question est 1/peu rémunéré et 2/la seule source de revenu du ménage, c’est une impasse. Mais un revenu d’origine plus conséquent, ou un double revenu peuvent permettre de traverser les turbulences.

En tous cas, quelles que soient les situations, seule la solidarité et notamment L’ACCEPTATION POUR LES PLUS AISES DE VOIR BAISSER LEURS RESSOURCES permettrait de traverser les turbulences. Mais le reflexe individualiste, le "toujours plus" et l’absence de recul intellectuel sur l’argent rendent difficile l’exercice d’une telle solidarité. Avec la hausse du revenu apparaissent les marges de manoeuvre qui permettent l’adaptation du train de vie au revenu. Au smic, il n’y a pas de telles marges. Les plus mal payés, entre 1 et 1,4 smic et seul revenu du ménage sont "dos au mur" : un chomage partiel peut rompre leur fragile équilibre économique. C’est donc clairement à tous ceux qui sont au dessus du salaire médian (1,4 smic) et de façon PROGRESSIVE, que devrait peser l’effort de solidarité-crise, c’est à dire aux salariés mieux payés, aux actionnaires, dont les employeurs, aux retraités aisés qui ont de surcroît un patrimoine les mettant à l’abri du besoin.

L’excès de revenu devrait pareillement être combattu par le déplafonnement des cotisations, afin que la solidarité ne s’arrête pas aux portes de la richesse.

L’outil de référence pour envoyer ce type de réforme est L’IMPOT, progressif et universel. Evidemment, la modestie de l’Etat, valeur d’exemple, et sa capacité à remettre en cause des orientations d’un coût excessif (défense, endettement auprès de privés, laxisme de la Sécu...) devraient être le pendant d’une imposition plus efficace.

Certes la France n’est pas une entreprise. Ses ressources sont énormes et son crédit reste fort. Mais à trop s’en rassurer, on a fini par sombrer dans une malgestion tragique qui obscurcit l’avenir et désespère -à raison- nos jeunes. Tout cela finira très mal !

A côté de ces problèmes, la fin de carrière de Lang ne vaut rien, les nouveaux privilèges de Pérol, expert en libéralisme financier non plus (on voit où ces gens nous emmènent). Le Titanic était un bon bateau, ses marins étaient capables, c’est la politique (de la Cie WhiteStar) qui était mauvaise et à conduit au désastre. Alors l’histoire des "plus compétents", même si c’était vrai, me fait bien rire : si le plan est mauvais, le reste sera à l’avenant. L’essentiel est la vision de société. Et celle qui parasite les "six cerveaux" de NS n’est clairement pas la bonne.


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