Le goût de Sarkozy pour l’extrême se manifeste sous des aspects multiples. Sur le plan politique, Sarkozy n’a pas dissimulé sa sympathie pour Besancenot que pourtant même les démocrates de gauches ne peuvent que rejeter.
Aïe !
Ca commence mal...
D’une part, outre le classique jeu politique qui consiste à morceler la gauche, je ne vois pas où ni quand "Sarkozy n’a pas dissimulé sa sympathie pour Besancenot" : surtout sur le plan POLITIQUE !
On n’affirme pas des choses comme ça, sans le moindre élément d’information.
Et d’une.
Par ailleurs, on va voir, selon l’importance des mouvements sociaux à venir, (forcémnt appuyés par le NPA de Besancenot), jusqu’où ira cette prétendue "sympathie"...
Deuxièmement, le reste de la phrase n’arrange décidément rien ; "Besancenot que pourtant même les démocrates de gauche ne peuvent que rejeter".
Bigre !
Restons entre gens de bonne compagnie, n’est-ce pas ; entre démocrates de bonne tenue ; et surtout, pas de vague....
Ce qu’on appelle le bon petit procès d’intention, qui, sans analyser quoi que ce soit, est censé régler, d’un revers de main, le "cas" Besancenot...
En fait, au delà de la critique, évidemment justifiée du comportement du petit Kondukator virant de plus en plus à l’Ubu roi, l’auteur nous fait un éloge discret de la bourgeoisie dirigeante, destiné à pousser en avant le favori Bayrou, qui, finalement, ne fait que son devoir en dénonçant la dérive autocratique du régime du petit monarche boursouflé, mais qui, à ce qu’on sache, n’a jamais, non plus, proposé de mesures particulièrement adaptées à l’état du pays, ni à la crise...
Pas trop à droite, mais pas trop à gauche, non plus, faut pas déconner ; restons dans le magma centriste, qui, s’il arrivait au pouvoir (avec qui, d’ailleurs ; Bayrou ; combien de divisions ?), ne s’attaquerait certainement pas aux problèmes à règler, pour le changement RADICAL que l’état du monde, du pays, de l’économie, du système financier, EXIGE.
Un programme à l’eau tiède, quoi....
Alors, dénoncer encore et toujours les dérives sarkozyennes, nous sommes bien d’accord ; c’est d’utilité publique ; mais, écarter d’un haussement d’épaules, ceux qui pronent les moyens d’une REELLE transformation, necessaire, pour rester entre politiques de bonne compagnie (à ce que je sache, Bayrou a déjà participé à plusieurs gouvernements, non ? Son bilan ? ), destinés à gérer benoitement, à l’extrème marge, les effets secondaires de la crise, sans jamais s’attaquer à ses CAUSES, me fait l’effet : et d’un amalgame douteux, et d’un manque total d’analyse sérieuse, sur les actions à envisager.
Une critique qui dissimule une petite propagande, envers celui qui serait le nouvel "homme providentiel", alors que, comme quelqu’un d’autre l’exprime ici (mes excuses, je n’ai pas noté le nom), ce n’est absolument pas la solution qui conviendrait à la résolution de la crise, et de l’état du pays.
Que Besancenot soit écarté par les "démocrates de gauche" me semble plutôt un signe en sa faveur ; encore faut-il analyser un tant soit peu les programmes, les mesures proposées, et juger à l’aune de l’urgence de la situation.
Bayrou, de ce point de vue, ne me semble en aucun cas, un "recours" possible.
03/03 12:51 - A
morice de qui parlez vous ?? ........... morice est supect ,-..
03/03 12:46 - A
Bon j’ai fait une betise j’ai commente là ou il fallait pas ! j’ai (...)
03/03 12:41 - A
:-) ah mince faut remplir (bon, donc je souris.. pour la derniere)
03/03 04:29 - A
ps : oui, y en a qu’aime pas trop la chaise électrique (z’etes pas royaliste ?) (...)
03/03 04:22 - A
02/03 21:39 - A
"D’une part, outre le classique jeu politique qui consiste à morceler la gauche, je (...)
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