@ l’auteur, vous dîtes et vous avez raison que :

« De tels propos font froid dans le dos. Votez sagement, braves gens ! Et votez en silence ! On vous dira demain ce que nous comptons faire... Votez pour nos contradictions ! Pour nos frictions ! Pour nos déchirements ! »

Et vous oubliez :

« Pour notre campagne ! »

On nage en un tel virtualisme institutionalisé, comme commercialisé, ’de gouvernement’ donc, que ces gens sont persuadés qu’on va voter en fait pour plébisciter la meilleure campagne de pub ’politique’ : sont persuadés que celle ’qui nous branche bien’, confondue totalement avec ’meilleure proposition éléctorale’, et celle bien sûr bien sûr ’qui nous fait le plus envie’, va gagner la petite bourre qu’ils se tapent entre gens importants qui s’encontrôlent shamanement les tenants de l’Age de l’Information, qui en fait courrir tant. Il m’est même d’avis que les socialistes de 2002 on fait cette erreur justement, déjà.

Ce n’est pas qu’une campagne électorale soit lancée comme un produit qui est nouveau, ça on le subit depuis hélàs 40 ans environ, c’est que la campagne EST le produit, sinon comme dit Giscard et comme vous : après les élections on repassera en mode ’gestion pro’ bien sûr et bien sûr on fera comme on voudra, on verra, mais est-ce bien CETTE campagne de pub ’politique’ qui vous plait le plus ??

Moi je n’vois que ça et je l’répète ça me rappelle PS 2002 tout plein. Avec les 5 ans de pub reine et princesse, ou 5 ans de gouvernements par la com, telle grosse bôite ou pan d’état qui finance son propre journal son Libé sa radio etc. par le moyen des gros encarts publicitaires, et bien sûr dans toute forme de ’média’ (QUI paie la SNCF à travers ces ’Eurostar’ qu’on subit à l’échelle quasistélaire depuis 5 ou 8 ans ??? ), après le quinqénat Claude Chirac finissant, ça n’a rien d’une vision d’avenir mon truc..

On remarque facilement qu’en face c’est aussi déjà parti sur les châpeaux de roues, depuis 2 sarkozannées environ, vers ce même mur.

L’article semble intéressant une fois de plus, j’aime bien vos observations.