@tmd : moi je parle aux imbécile parceqque ça les instruit.
Je vous conseille la lecture suivante, un peu longue pour un individu normal, très difficile pour les habitués du café du commerce, mais on peut toujours rêver :Les vertus oubliées de l’activité non marchande
extrait : "Pour évacuer l’idée que le financement d’une activité non marchande proviendrait d’un prélèvement sur le fruit de l’activité marchande, plaçons-nous dans une hypothèse irréaliste aujourd’hui, mais qui vaut pour la logique d’un raisonnement " à la limite ", dans une perspective dynamique. Supposons que la sphère non marchande s’élargisse progressivement et que le paiement des biens et services qui y sont produits soit socialisé par l’impôt. Si la part de cette sphère dans la production totale tendait vers le maximum de 100 %, il serait impossible de considérer que son financement est assuré par un prélèvement sur une sphère marchande en voie de disparition."…
L’expression " les impôts financent les dépenses publiques " est trompeuse. L’ambiguïté provient de la confusion entre financement et paiement. La production capitaliste est financée par les avances de capital en investissements et salaires, avances dont la croissance sur le plan macroéconomique est permise par la création monétaire ; et les consommateurs paient. Quel rôle joue l’impôt vis-à-vis de la production non marchande ? Il en est le paiement socialisé. Le contribuable ne " finance " pas plus l’école ou l’hôpital que l’acheteur d’automobile ne " finance " les chaînes de montage d’automobiles.