Merci à l’auteur pour cet article.
Je crois en effet que la sexualité est ma gérée notamment en occident ou les tabous perdurent malgré la pseudo-libération sexuelle.
Je constate autour de moi que beaucoup de gens du mal à trouver l’équilibre entre la satisfaction de leurs pulsions et leur aspiration à, comment dire, quelque chose comme la magie, la communion, le beau...
J’ai l’impression que le côté pulsionnel prend souvent le dessus et qu’il est mal assumé. Il donne lieu à de pleutres acrobaties destinées à éviter d’aborder les choses comme elles sont.
On a certainement besoin d’avoir des relations sexuelles régulières pour se sentir bien dans sa peau, mais pas besoin de se raconter des histoire pour y parvenir.
Mon expérience m’amène à penser qu’un homme trop franc a mille difficultés à obtenir le consentement d’une femme alors qu’un doux menteur s’en sort très bien.
Concernant la pornographie, je crois que la plupart des gens, et des jeunes font bien la distinction entre fiction et réel. Mais j’ai parfois rencontré des personnes particulièrement atteinte et qui érigeaient les délires de la pornographie en modèle.
Là où cela me chagrine plus, c’est que même certaines femmes semblent se conformer à ce modèle. Comme si pour plaire à un homme il fallait se transformer en actrice de porno. D’autant que la plupart des films porno présente la sexualité de manière tristement mécanique... Il me semble difficile d’atteindre l’alchimie sexuelle en se bornant à cet aspect de l’art d’aimer.