Je n’ai pas lu le livre. Je découvre l’article. Ce que j’en lis m’amène aux réflexions suivantes :
Je me suis longtemps demandé ce que pouvait bien signifier l’expression "politiquement correct". Je crois avoir saisi que c’est un passe-partout que l’on peut mettre à toutes les sauces. Ainsi en l’occurence, il me semble bien qu’il s’agisse tout simplement de la "normalité". Il serait d’ailleurs plus adéquat de parler de "socialement correct". Je ne vois pas trop ce que vient faire la politique dans l’expression...
La normalité, oui. Ce qui permet à un individu sain de corps et d’esprit de vivre en accord avec les autres (accessoirement, c’est ce qui forme la société), mais aussi et surtout en accord avec lui-même.
Un personnage se délectant de sucer ses boutons, de se frotter le sexe contre la cuvette des chiottes, ou de se délecter de ses puanteurs diverses par manque d’hygiène, toutes choses décrites comme son mode de vie, est probablement légèrement dérangé psychiquement. Non vis-à-vis de la société (quoi que sa fréquentation ou sa proximité ne doit pas être des plus agréables), mais bien intrinsèquement.
C’est un comportement de déviance personnelle (j’insiste la-dessus). Quel en serait le diagnostic ? Le spectre des dérangements mentaux est très large, et je ne suis pas psy.
Ceci étant, que la description littéraire de cette sorte d’ "héroïne" puisse atteindre un tel tirage témoigne, à mon avis, de l’attrait des individus pour l’étrange ou le morbide.
"les gens heureux n’ont pas d’histoire...".
Hélas...