Jacques Chirac disait un jour de spleen : "Il faut soutenir les dictateurs, sinon ils ne feraient pas d’élection". Par cette phrase lapidaire, il résume ainsi toute la philosophie des démocraties occidentales à l’endroit des PVD. Pour l’histoire, il nous nous faut avoir à l’esprit que l’immense majorité des PVD devenus indépendants ont gardé ave l’ancienne puissance coloniale des liens ombilicaux, appelés selon, l’empire, le Commonwealth ou la Francafrique. On comprend de ce fait, que les pays en question sont gouvernés par des hommes de paille qui font allégeance soit à l’ancienne puissance soit aux nouvelles puissances. Pour prix de leur "durabilité" au pouvoir, ils se doivent d’obéir aux ordres. Ils sont d’autant plus vulnérables si le sol et le sous sol de leur pays regorge de richesses.
Ce qui se passe actuellement nouc montr à quel poinr la justice est à géométrie variable son que vous êtes du bon ou du mauvais côté des puissants. Saddam Hussein dont le pays est le 3e en richesse pétrolière ne l’a pas compris, on sait comment il a fini. Kaddafi lui, au pouvoir depuis quarante ans l’a compris. Ce fut une reddition sans gloir en rase compagne permettant aux comagnies américaines d’avoir plus de facilités qu’avant les nationalisations de 1970-71.
Omar el Bachir pensait avoir misé sur le bon cheval " La Chine" faut croire que pour le moment, ce n’est pas le bon cheval. Mais qui sait ? Imaginons que le Soudan ai ouvert son sous-sol aux compagnies américaines, on peut prendre le pari qu’il ne se passera rien. Omar el Bachir continuera à "pacifier" - un terme que l’on connait bien - sous le regard bienveillant des grands de ce monde.
Merci à l’auteur pour cette lucidité et à Agoravox d’avoir publié ce texte