Voilà rapidement ce que j’ai trouvé au sujet de J. Coupat dont j’ignore le dossier. Quelles sont les charges ? Quels sont les faits ? Il n’est pas tout seul en prison apparemment. 2 ou 3 autres du groupe ? Qu’ont-ils fait au juste ?
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/julien-coupat-reste-en-detention_728335.html?xtor=RSS-186
http://www.lepost.fr/article/2009/01/17/1390282_semaine-d-actions-pour-la-liberation-de-j-coupat.html
Et déniché sur le Post un texte de La Boétie, 16eme siècle. Excellent ! 
"Celui qui vous maitrise tant n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand nombre infini de vos villes, sinon qu’il a plus que vous tous, c’est l’avantage que vous lui faites pour vous détruire.
D’où a-t-il tant d’yeux d’où vous épier si vous ne les lui donnez ?
Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ?
Les pieds dont il foule vos cités, d’où les a il, s’ils ne sont des vôtres ?
Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous, que par vous autres mêmes ?
Comment vous oserait-il courir sus s’il n’avait intelligence avec vous ?
Que vous pourrait-il faire si vous n’étiez receleurs du larron qui vous pille, complices du meurtrier qui vous tue et traitres de vous mêmes ?
Vous semez vos fruits afin qu’il en face le dégât.
Vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir à ses voleries.
Vous nourrissez vos filles afin qu’il ait de quoi saouler sa luxure.
Vous nourrissez vos enfants afin qu’il les mène pour le mieux qu’il leur fasse, en ses guerres, qu’il les conduise à la boucherie, qu’il les fasse les ministres de ses convoitises et les exécuteurs de ses vengeances.
Vous rompez à la peine vos personnes afin qu’il se puisse mignarder en ses délices et se vautrer dans les sales et vilains plaisirs.
Vous vous affaiblissez afin de le faire plus fort et roide, à vous tenir plus courte la bride et de tant d’indignités que les bêtes mêmes, ou ne sentiraient point ou n’endureraient point.
Vous pouvez vous en délivrer si vous essayez, non pas de vous en délivrer, mais seulement de le vouloir faire.
Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà libres.
Je ne veux pas que vous le poussiez ni le branliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez comme un grand colosse à qui on a dérobé la base, de son poids même fondre en bas et se rompre."
Extrait du Discours de la servitude volontaire (La Boetie, France XVIe siècle)