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Commentaire de Epeire

sur De l'extinction des gros mammifères au pléistocène à nos relations avec la mégafaune de nos jours


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Epeire 8 mars 2009 19:57

pas vraiment. Tout au-dessus de la notion d’espèce (et encore... Vous avez du voir sur mon précendent article le bordel sur lequel on risque de tomber) est purement une conception de l’esprit. ça ne veut pas dire que ça n’a aucune utilité, mais c’est de la théorie, parfois très instable.

De nombreux cas sont sujet à contentieux plus ou moins importants (notamment pour un groupe d’animaux appelé lophophorates avec un gros débat : est ce que ce sont des protostomiens ou des deutérostomiens ? Dans un cas, chez l’embryon la bouche se forme en premier, dans l’autre c’est l’anus. ça a l’air de rien comme ça ? Dans le premier cas, c’est le camps de la plupart des invertébrés, dans l’autre, celui des vertébrés et des échinodermes... et si un de mes profs lit ceci je me ferais taper sur les doigts car il faudrait parler de chordés, groupe un peu plus large que les vertébrés !)

D’ailleurs de nombreuses personnes en leur temps, dont Buffon, se sont opposé à Linné en disant que son système ne servait à rien "Dieu a créé, Linné a classé"... Dixit Buffon. Mais ce système à certainement mit Lamarck puis les autres transformistes sur la piste pour l’évolution.

De nos jours, on les regroupes soit selon la physiologie ou de préférence (mais ce n’est pas fait pour toutes les espèces) par apparentement génétique. Mais je n’arriverais pas à vous dire pourquoi on choisit de mettre deux espèces dans le même genre ou pas. (en plus il existe au moins de 3 méthodes de calculs différentes donnant des résultats parfois divergents !) Stricto sensu j’imagine qu’on devrait mettre seulement deux espèces dans le même genre mais ce n’est pas le cas.

Quand au livre de Vercors dont je parle, c’est l’histoire de scientifiques qui découvrent une nouvelle espèce de singe mais si proche de l’humain qu’ils ne savent pas à quoi ils ont affaire. Comme un danger d’origine humaine les menace, ils inséminent artificiellement quelques femmes, les ramènent à Londres et une fois l’un des petits nés, ils le tuent puis l’"assassin" se dénonce à la police pour obliger le gouvernement à se décider. Certains passages sont un peu daté (notamment la place que nombre des protagonistes attribuent aux noirs hélas, le roman date des années 1950) mais l’ensemble reste très intéressant.


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