Rappelons que nos iles sont incapables de pêcher le poisson qui y est consommé.
J’ai bien peur que cette analyse, critique, soit fondamentalement juste. Nos iles et département d’outremer vivent très très largement de l’assistanat sous toutes ses formes. Fonctionnaires en grand nombre, minima sociaux, subis pour certains, mais qui constituent un mode de vie pour beaucoup.
Une des causes, et l’auteur l’a rappelé, c’est le maintien des Antillais d’origine africaine, dans un état de "victimisation" permanent. Je l’avais très rapidement constaté avec des copains/collègues Antillais, lorsque je travaillais à Paris. Le passé esclavagiste revenait rapidement dans la conversation. Et pourtant, 150 ans ont passé.
Ainsi, dernièrement, un des intervenants à "Cdanslair", d’origine Martiniquaise, n’avait de cesser de prononcer le mot "esclavage" ou "esclavagisme", toutes les deux phrases et comme cause à tous les problèmes. Certains d’entre eux sont incapables de sortir du passé, et de se prendre en main. C’est tragique et cela leur permet de trouver normal de demander toujours plus à la métropole.
Loin d’etre un spécialiste de ces problèmes et des antilles, il me semble toutefois qu’il aurait été plus facile de provoquer une saine concurrence et de modifier les circuits de distribution pour faire baisser les prix, plutot que de continuer d’augmenter les revenus. Il est, hélas, très probable que cette manne va provoquer une nouvelle hausse des prix.
Ceci dit, il faut tout de même rappeler que les nombreux originaires de l’outremer qui viennent en métropole, le font pour y trouver du travail et qu’il y a tout de même une bonne partie de la population d’outremer qui se bat pour s’en sortir. J’en connais.