Péripate,
je trouve chez les libertariens un angélisme qui m’émeut et que je retrouve chez nombre de mes camarades quand ils évoquent le "socialisme réel". Le marché lui-même est autoritaire, et il adore ponctionné. Il n’est que de regarder le budget d’un ménage. Forfait internet, téléphonie mobile, crédit voiture, assurances complémentaires, loyer, crédit auto, crédit équipement, crédit pour les vacances au soleil. Il ne reste bientôt plus que la bouffe et l’habillement comme dépenses non contraintes. Tient d’ailleurs c’est là-dessus que la perception de la ménagère est attirée. Et c’est là qu’elle va rogner. Alors le supermarché (qui dans l’imaginaire collectif est devenu le seul pourvoyeur de nourriture) va améliorer son pouvoir d’achat en rognant sur ses coûts d’achats (ou autres formes de racket style marges arrières) tout en conservant ses marges.
Les Stal qui avaient lu Marx de travers (et ce même si sur le point de la dictature du prolétariat, l’histoire à donné raison à Bakounine) pensaient qu’ils fallaient un Etat de plus en plus fort, de plus en plus totalitaire. Et les libertariens, pensent que si le marché connait un revers, c’est que malgré la force qui lui a été donné, il est encore trop faible. Il faut un marché totalitaire, c’est à dire qui embrasse l’ensemble de nos activités.