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Commentaire de homosapiens

sur Piercing à la narine et employeur dans le nez


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homosapiens homosapiens 10 mars 2009 21:41

BIen présenté...
Je m’attendais à lire autre chose en découvrant j"ai été syndicaliste...", mon coté colleur d’étiquette sans doute. Je voyais déja un discour haineux envers le boss et l’apologie du pauvre salarié qui peut pas faire ce qu’il veut à cause du méchant chef... Ouf vous m’avez épargné cette merde habituelle.

Vous faites bien de souligner l’appréciation qu’on peut avoir d’un signe extérieux comme un percing ou un tatouage.
J’ai eu des employés à un moment. Un avait un tatouage assez imposant, mais pas vulgaire. sa mission était "entre nos murs", trés rarement visible par nos clients, donc je lui ai foutu la paix sur ce point.
Un commercial par contre avait pour habitude de porter 3 ou 4 bracelets à chaque poigné... ca donnait l’image d’un gosse, bref un peu bizare, pas vraiment en phase avec notre activité, je lui avais indiqué qu’il pouvait les porter dans nos locaux, en notre présence, mais pas lors de rendez vous extérieur ou intérieur.
Il avait compris, nul besoin de menace. PAr contre il est bien possible que s’il m’avait répondu " nan, je fais ce que je veux, et toc, t’ a qu’à fermer ton bec", j’aurais moi aussi pris une sanction plus ferme.
Pour 2 raisons : si je laisse cela cela crée un précédent rendant encore plus délicat voire impossible une autre situation similaire, voir plus outrageante. Secondo, en ne faisant rien je décridibilise mon autorité générale, perdant ainsi la confiance des "bons" élements, et indiquant aux autres qu’une breche est possible. Or l’autorité dans une boite se doit d’être respecté.
Faire une proposition de reclassement comme vous le suggéré est une bonne idée à condition d’avoir d’autres postes, mais ce n’est pas toujours le cas. Et surtout, cher monsieur qui me paraissez si honnete, quand on gère un magasin on a vraiment autre chose à faire des courriers reccomandés, des contrats, lire les droits des uns et des autres pour une histoire de percing à la noix. Le salarié peut pas à la fois exiger tant de précautions qui nécessitent du temps au détriment de la mission principale du magasin : vendre pour faire du fric pour payer tout le monde.
C’est un peu le regret de cette société qui oublie le principal à force de s’attacher à l’accessoire.


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