@ M. Piffard,
Je ne partage pas votre point de vue sur la régression de l’Église catholique. Elle en a vu d’autres sur 20 siècles.
1- Vous oubliez qu’elle est sans doute la plus ancienne institution qui ait réussi à traverser tant de siècles. Cela mérite considération. Imaginez-vous quelle mémoire cela représente ? Elle en a, des leçons à donner à qui veut satisfaire « le dur désir de durer » !
Elle traverse sans doute une mauvaise passe dans certains continents. Mais qui dit que c’est le commencement de la fin ? Le réveil des intégrismes de tous poils seraient bien de nature à lui donner un coup fouet, sinon de jeune…
2- Or, ignorez-vous que la relation que cette institution entretient exclusivement avec ceux qui l’entourent, est une relation d’autorité absolue. Voilà pourquoi je trouve que l’exemple donné par l’archevêque de Recife est l’exemple même du danger mortel que la morale qu’il défend, fait courir à la société de la connaissance qu’est la nôtre.
Car je sais bien que cette société de la connaissance est inégalement répartie dans le monde, y compris au sein d’un même pays. Rien n’est donc plus dangereux qu’une institution qui s’arroge un magistère moral pour inculquer des règles mortifères comme celle de l’archevêque et qui attend de ses fidèles une soumission aveugle !
J’attends toujours de votre part la condamnation la plus ferme qui soit de la conduite de cet archevêque et pas de leurre de diversion, s’il vous plaît !
Je répète que j’ai admis, au commencement de mon article, que l’Église chrétienne (sinon catholique) a joué un rôle positif à certains moments de l’Histoire. Mais souvent on voit à l’œuvre, non l’appareil d’État ecclésial qui lui le compromet bien souvent, mais des hommes tenus en marge voire condamnés par lui, qui sauvent l’honneur du message chrétien. Vous voulez des noms ? Tâchez d’être de ceux-là ! Paul Villach