bonsoir,
benoit , le pape, ne’est le guide spirituel que d’une partie de la chrétienté : l’église romaine "une et apostolique", que l’on nomme dans le "credo" de nicée : "Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique." et qui devient dans le crédo des apôtres : "Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique",
le credo des protestants dit :"je crois la Sainte Église universelle, (Éphésiens 1,22, Matthieu 16,18, 1 Timothée 3,15)"
ceci dit, ce "bon" benoit, et sa joyeuse bande de vieillards cacochymes et sclérosés,sont vogoureusemnt dénoncés par le catholiques progressiste, ceux qui sont issus de vatican II et pour qui la théologie de la libération veut dire quelque chose. voici l’article que golias consacre à cette affaire et qui devraient remettre les idées de certaines grenouilles et crapeaux de bénitier en place !
Le successeur de Helder Camara excommunie une mère pour l’avortement de sa fillette violée
								
SCANDALEUX !
								 								
									
									Golias 								
								 						 								
Archevêque de Recife depuis 1985, Mgr José Cardoso Sobrinho, carme de 76 ans sur le point de partir à la retraite, a véritablement démantelé les communautés de base de son diocèse et renié l’esprit de Dom Helder Camara. Son prédécesseur bien connu. Dont on célèbre pourtant cette année dans le diocèse concerné le centenaire de sa naissance, en 1909. Peu communicatif, cassant, autoritaire et ultraconservateur, Dom Cardoso ne quittera donc pas sa charge sans avoir en quelque sorte apposé un point final à son œuvre réactionnaire et oppressive.
			 					 								 								
Ce prélat détesté de son clergé, ou de ce qu’il en reste, traquant l’hérésie et fustigeant la théologie de la Libération a excommunié la mère d’une enfant de neuf ans ayant avorté de jumeaux suite à un viol. Il a également excommunié toute l’équipe médicale. Le prélat a argué qu’aux yeux de l’Église catholique, l’avortement était un "crime" et que la loi de Dieu était "au-dessus" de celle des hommes : "La loi de Dieu est au-dessus de n’importe quelle loi humaine. Alors, quand une loi promulguée par des législateurs humains est contraire à la loi de Dieu, cette loi n’a aucune valeur."
Cerise sur le gâteau : le même archevêque menace à présent d’attaquer la mère en justice pour "homicide". Pourtant, cette "grossesse comportait de hauts risques et mettait la vie de l’enfant en danger", a déclaré à la presse le docteur Sergio Cabral qui a réalisé l’intervention mercredi dans un hôpital public de Recife . La police a en outre découvert que le beau-père de l’enfant abusait d’elle depuis qu’elle avait six ans, ainsi que de sa sœur aînée de 14 ans, Le beau-père de 23 ans, a avoué les délits et encourt quinze ans de prison.
L’interruption volontaire de grossesse est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. Cela n’empêche évidemment pas un million de femmes d’avorter clandestinement, lors d’opérations qui coûtent la vie à des milliers d’entre elles chaque année, selon les autorités. « L’état de la fillette s’appliquait aux deux cas et, comme médecins, nous ne pouvions pas faire courir de risques à une enfant de 9 ans, dont les organes ne sont pas encore formés", précisait le docteur Cabral.
Plusieurs organisations non gouvernementales de défense de la femme ont soutenu l’interruption de grossesse de la fillette. Une immense majorité de catholiques est profondément indignée et blessée du manque de compassion et d’humanité de l’archevêque. Avec l’appui du président Lula, le ministère de la Santé du Brésil tente actuellement de dépénaliser l’avortement mais il se heurte à la réaction de l’aile la plus conservatrice de l’Église, en particulier de Mgr Cardoso.
Il est facile de faire porter aux autres des fardeaux que l’on ne porte pas soi-même ! Une attitude dénoncée pourtant par un certain Jésus.
je mets là un post découlant du fil de l’article sur golias : il résume avec clarté la position d’un chrétien en phase avec son époque.
- "SCANDALEUX ! Posté le 10 mars par Bernard YVERNOGEAU
" Jésus, un jour de sabbat passait à travers des champs de blé et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : " Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Ce n’est pas permis. " ... et il leur disait : " Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour nle sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat."
Il entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme qui avait la main paralysé. Ils observaient Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; c’était pour l’accuser. Jésus dit à l’homme qui avait la main paralysé : " Lève-toi ! Viens au milieu. " Et il leur dit : " Ce qui est permis le jour du sabbat, est-ce de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver un être vivant ou de le tuer. " Mais eux se taisaient. Promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : " Étends la main. " Il l’étendit et sa main fut guérie. Une fois sortis, les pharisiens tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre Jésus sur le moyen de le faire périr. "
Évangile de Marc, ch 2, 23-24, 27 et ch 23, 1-6
La loi est donc faite pour l’homme et non l’homme pour la loi.
Dans cet événement, il est question de VIE, bien malin celui qui dira ce qu’il faut faire et ne pas faire. Je trouve que ceux qui brandissent la Loi au mépris de la VIE ne sont plus dans l’humanité, à défaut d’évangile (qu’ils ne doivent pas connaître ! ou si peu ! Ce sont des spécialistes du droit qui leur tient lieu d’évangile ! )...
Pensez-vous que l’équipe médicale ne se soit pas posé de questions sur ce qu’il était le mieux à mettre en place ? Quelle était l’urgence, sauver la vie de la fillette ou celle des embryons en sachant que mener la maternité à terme pouvait être mortel et pour la mère et pour les enfants.
En morale fondamentale, on m’a toujours dit qu’un moindre mal était dans certains cas la seule chose possible à vivre.
" Les scribes et les pharisiens siègent dans la chaire de Moïse ; faîtes donc et observez tout ce qu’ils peuvent vous dire, mais ne vous réglez pas sur leur actes, car ils disent et ne font pas. Ils lient de pesants fardeaux et les mettent sur les épaules des hommes, alors qu’eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt. Toutes leurs actions, il les font pour se faire remarquer des hommes... "
Evangile de Matthieu, 23, 2-5 "