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Commentaire de claude

sur L'IVG d'une enfant de 9 ans au Brésil : une morale catholique incompatible avec une société de la connaissance


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claude claude 11 mars 2009 22:32

@ florentin piffard,

article paru sur le site de golias, qui montre de quels hommes évolués et intuitifs, le pape sait s’entourer ! on sent vraiment qu’il sont en phase avec les grands boulversemnets sociétaux de ce début de xxi° siècle.

ils nous préparent une nouvelle théologie basée sur l’ouverture, le respect des personnes et la promesse d’une vie éternelle heureuse ++++++++++++++

(pour ceux qui n’auraient pas compris... je plaisante ! smiley)

L’enquête
						 						 							 								 								 								 Les incroyables propos du théologien du pape 								 						 								

Il existe à Rome une fonction souvent méconnue du grand public, celle de théologien du Sacré Palais Apostolique et de la Maison Pontificale.

			 					 								 								

Le dominicain qui remplit cette charge, très en vue à la Curie, est en quelque sorte le conseiller théologique du pape, dont il relit en général les écrits les plus importants, ainsi que des dicastères romains. Les deux derniers théologiens de la maison pontificale, les PP. Luigi Ciappi et Georges Marie Martin Cottier sont devenus d’ailleurs cardinaux.

L’actuel père Wojciech Giertych (dont la famille est connue pour son engagement politique très à droite), un moraliste polonais de 57 ans, de moindre relief au demeurant, dominicain dont la nomination pour le poste avait été très discutée précisément en raison du manque d’épaisseur du personnage. Celui-ci a expliqué dans le journal du Vatican, L’Osservatore Romano, que « les hommes et les femmes ne commettent pas les mêmes péchés ». En conséquence de quoi, estime le même théologien moraliste, « l’âme des pécheresses sera brisée par le supplice de la roue, tandis que celle des pécheurs brûlera dans les flammes et le soufre ».

Les péchés les plus courants chez les hommes, selon le père Giertych, sont la luxure et la gourmandise. Assouvissant souvent ces désirs, ils sont dès lors trop paresseux pour éprouver de l’orgueil, de l’envie ou de la colère. A l’inverse des femmes, nous « révèle » le théologien dans son interview, plus "intérieures". Ces propos suscitent l’émoi ou la dérision.

Quant à l’idée de peines infernales, elle est en soi plus que problématique à l’horizon d’une réflexion théologique contemporaine, qui se retrouve davantage dans la fulgurante intuition d’un Georges Bernanos pour lequel « l’enfer c’est de ne pas aimer », plutôt qu’une sorte de lieu mystérieux avec des compartiments particuliers et des peines diverses et variées.

Il est certain qu’une imagination eschatologique fertile a contribué à nous donner des oeuvres aussi extraordinaires que la Divine Comédie de Dante Alighieri. On peut néanmoins douter du bon goût de sa réappropriation théorique, qui se veut sérieuse et péremptoire, aujourd’hui. Les théologiens romains semblent avoir peu de vrais soucis.

Rien de neuf sous le soleil. On raconte qu’au temps de la prise de Constantinople par les Turcs, en 1453, les théologiens et doctes intellectuels du temps, se perdaient en vaines querelles, byzantines c’est le cas de le dire, sur le sexe des anges !



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