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Commentaire de claude

sur Qui fera sauter le Vatican, qui estime le viol « moins grave que l'avortement » ?


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claude claude 12 mars 2009 15:02

aux vieux morceaux de bois flétris,
j’ai nommé messieurs dubois et bois guibert
(est-ce un coïncidence ? un caprice de la nature ?)

petites notions de biologie élémentaires :

  • la nature fait que plus d’un tiers des grossesses échoue lors du premier trimestre de gestation. c’est pour cela que le délais légal de l’ivg couvre cette période.
  • si le développement du système nerveux active les divers sens et se connecte aux muscles au au fur et à mesure de la grossesse, il n’en reste pas moins que cela relève du réflexe et non de la conscience.
  • si à 15 semaines, le foetus était un être terminé, il devrait têtre viable, or, c’est loins d’être le cas : le cerveau n’est pas mature, le sna est incapable de réguler les fonctions vitales de base ( respiration, fonctionnement du système cardio-vasculaire, digestif...), les poumons sont inopérants... bref, le foetus est non viable et a autant de conscience qu’une méduse. le foetus ne devient viable qu’à partir de la 24°° semaine
ce n’est pas pour rien que la gestation dure 9 mois : la complexité du vivant fait que ce délai est nécessaire pour construire un petit d’homme. la concience n’apparait qu’en tout dernier lieu, quand suffisament de connections neuronales cérébrales sont effectuées.

sans compter que cette enfant était fortement anémiée, donc n’avait pas les éléments nécessaires pour garantir sa propre croissance, et donc encore moins celle des foetus. il est établit que toute carence peut engendrer des malformations plus ou moins graves chez l’embryon.

ce qui fait la valeur d’un embryon puis d’un foetus, c’est la charge d’émotion qu’on place sur lui et sur son devenir.rationnellement, si c’est un être vivant, avant la 24° semaine, rien ne le différence des autres futurs petits primates ;

enfin, je mets ci-dessous , un post documenté, écrit sur un autre fils, ayant pour objet les risques vitaux pour une filette à être enceinte. si pour vous la vie d’une gamine de 9 ans a moins de valeurs que 2 futurs humains, dont le pronostic vital n’est même pas garanti ; si pour vous le traumatisme psysique et psychologique subis par cette enfant est négligeable, et que les souffrances engendrées par la dilatation de son corps, l’écrasement de ses organes et la distension de ses cartilages n’est qu’une pécadille, je me semande si réellemnt vous êtes pourvus d’une capacité d’émotion et de conscience.
  • Pour le Vatican, une fillette violée vaut moins que son embryon
  • par claude 								 (IP:xxx.x6.39.124) le 11 mars 2009 à 04H26 				 				
il n’y a que des hommes, des arriérés rétrogrades, confits dans leur bigotisme qui peuvent sortir une telle monstruosité !

en tant que femme, ils me font tous vomir : le violeur ( et lui ? pas même un sermon de l’évêque ?), l’évêque, le crétin de rome qui a confirmé l’excommunication de la maman et des médecins,et tous leurs supporters intégristes névrosés et pervers, qui ont de la compassion une bien curieuse vision.

savent-ils seulement ces décérébrés du bulbe, qu’une grossesse à cet âge, dans un corps qui n’a pas fini sa croissance, entraine des lésions irréversibles ? je ne parle même pas des douleurs engendrées, ni du traumatisme subit
  • "(...)Les adolescentes de 15 à 19 ans ont deux fois plus de chances que les femmes de 20 à 29 ans de mourir durant un accouchement ; chez les filles de moins de 15 ans, le risque est multiplié par cinq.2 (...)3 Pour chaque décès maternel, on compte aussi une trentaine de cas de complications, qu’il s’agisse par exemple de déchirures vaginales, de fistules ou d’hémorragies.4(...)

  • "Chez les adolescentes, et notamment chez les sujets très jeunes, la croissance des os du bassin n’est pas achevée. L’étroitesse de la filière pelvi-génitale augmente le risque de complications lors d’un accouchement par voie basse et peut ainsi ralentir le travail ou même l’entraver complètement (dystocie). Il faut donc que ces patientes puissent recevoir des soins de qualité dans une structure capable de déclencher une dilatation cervicale et de pratiquer une césarienne ou un accouchement par voie naturelle avec forceps ou ventouse. Les accouchements difficiles avec travail prolongé ou obstruction comptent parmi les complications les plus graves ; ils peuvent entraîner la mort ou des séquelles de long terme comme les fistules obstétricales.6 (...)""

en dehors du fait de condamner une 2° fois cette fillette à l’horreur, si j’ai bien compris, la vie d’une petite fille vaut moins que celle de 2 embryons, qui ne sont naturellement pas viables, et dépourvus de conscience !

 !

ah, on est bien loin de don helder de camara et de sa théologie de la libération !!! le retour de l’église à ses valeurs de base : la solidarité et la lutte contre la pauvreté et les injustices.

mais, ce n’est pas pour rien que les catholiques désertent les églises au profit des missions protestantes... les dignitaires catholiques de la bande à benoit n’ont rien compris à l’évolution du monde, et tentent désespérement de ramener les fidèles au xix° siècle...

Risques posés pour la santé par une grossesse précoce

  • (...) "Pour les femmes de moins de 20 ans, les complications de la grossesse qui mettent la mère en danger sont les mêmes que celles auxquelles toutes les autres femmes ont à faire face : hémor-rhagie, septicémie, hypertension due à la grossesse, y compris pré-éclampsie et éclampsie, obstruction du travail provoquée par une disproportion céphalopelvique, complications d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions et anémie fériprive. Les jeunes femmes courent, plus que leurs aînées, des risques d’hypertension, de disproportion céphalopelvique, d’anémie fériprive et d’avortement dangereux (7, 275, 281, 293, 330, 432, 451). (...)

    Si elle n’est pas soignée, l’hypertension provoquée par la grossesse peut causer une crise cardiaque ou une attaque et entraîner la mort de la mère et de l’enfant. L’hypertension se produit le plus souvent chez les femmes qui ont leur premier enfant et cause une forte proportion de morts maternelles parmi les femmes de moins de 20 ans (293, 451).

    La disproportion céphalopelvique — quand le détroit est trop petit pour laisser passer la tête du bébé à l’accouchement — peut ralentir ou empêcher l’accouchement vaginal. Dans certains cas, s’il n’est pas possible de pratiquer une césarienne, l’utérus de la femme se rompt et la mère et l’enfant meurent. La disproportion céphalopelvique est fréquente chez les très jeunes femmes dont le bassin n’est pas encore entièrement formé et chez les femmes de tous âges et de petite taille dont la croissance a été compromise par la malnutrition durant l’enfance (281, 330). Le travail prolongé qui est associé à la disproportion céphalopelvique fait augmenter le risque de fistule — déchirure entre le vagin et l’appareil urinaire ou le rectum qui laisse l’urine ou les fèces s’échapper par le vagin. (...)

    Risques plus élevés pour les bébés. La grossesse avant 20 ans pose aussi des risques pour l’enfant de la jeune femme. Les données des enquêtes démographiques et de santé et d’autres études montrent que les taux de mortalité et de morbidité sont plus élevés parmi les bébés nés de jeunes mères (468). Ces dernières, notamment si elles ont moins de 15 ans, ont des taux plus élevés de travail prématuré, d’avortement spontané, de mortinatalité et d’enfants à faible poids à la naissance (161, 314, 329, 353, 394, 428, 432, 434, 464, 493, 538). Quand l’enfant survit, il continue à courir un risque de mort plus élevé durant la petite enfance (32, 56, 113, 314, 329, 432, 464, 468, 490, 493)."


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