Je reprends vos dires :
"Vous oubliez qu’on ne crée pas un actif immobilier comme un bien de consommation courante : c’est bien ce qui fait la lourdeur des tendances du marché immobilier, où un déséquilibre entre offre et demande, ou une spéculation, se traduit durablement par une variation des prix."
N’est ce pas exactement ce que je viens de dire ? Un marché qui ne dépend que de l’offre et de la demande n’est pas concurrentiel : en effet le marché immobilier ne réagit-il pas qu’avec lenteur face à une hausse de la demande par une augmentation de la construction de logements neufs ?
Sinon, encore une fois, en quoi la nature d’un actif immobilier est-elle si différente d’un bien de consommation courante ? Un logement n’a t’il pas un coût de construction, qui correspond au coût de production d’un bien ordinaire ?
"Mais le taux d’actualisation appliqué implicitement par acheteurs et vendeurs varie en fonction des perspectives économiques pour les valeurs à revenu variable (actions et autres), et se trouve être précisément le taux d’intérêt du marché pour les valeurs à revenu fixe."
Ben voyons ! Je vais reprendre un exemple simple:J’ai ainvesti avec MES FONDS PROPRES, et je retire un certain profit de mon capital investi. Maintenant je décide de revendre sur le marché mon capital.
A quoi correspond la valeur du capital mise sur le marché à part le profit escompté ?
Maintenant que le capitaliste investisse avec ses capitaux propres ou des fonds empruntés, cela est le problème du capitaliste et non du marché !
Ce que j’ai essayé de dire, c’est que des taux d’intérêt trop bas ne font qu’alimenter l’inflation immobilière et des marchés financiers, encore appelé spéculation...