Ben voyons, mes chers experts de la finance qui viennent pleurer et mendier des milliards auprès de l’état !
Qu’ils ont été compétents ces gérants de ces chères banques...
Qu’ils ont bien compris comme fonctionnent les marchés ces chers traders qui ont fait perdre des milliards, qui ont mis en quasi faillite des établissements financiers dont les dirigeants viennent réclamer des fonds publics ...A ça c’est sûr, ces experts en vent et mensonges, à ça ils ont tout compris !!!
Allez, puisque vous prétendez si être sérieux et si compétent, puisque vous parlez de ce que vous connaissez si bien, je vous donne la petite référence suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Merton
Monsieur Robert Merton a obtenu - s’il vous plait - ! le prix Nobel d’Economie. Quelle référence que ce M Merton -et le collège qui lui a décerné ce prix Nobel ! - Quelle référence que les "économistes dits sérieux"...
Maintenant on comprend mieux pourquoi il a fallu 68 ans pour attribuer le prix nobel d’économie...
Bon j’arrêtte là dessus...Juste pour vous dire que ce n’est pas parce que vous aurez construit un modèle à base d’équations propres à en impressionner le profane ni même que tous les praticiens l’appliquent comme des moutons qui ne font que répéter ce qu’ils ont appris que la pratique confirme leurs préjugés...
Les modèles, pour être authentiquement valables, nécessitent une analyse serrée des concepts qu’ils manipulent. Avant de commencer l’analyse, il convient déjà de se poser la question de savoir si c’est à l’économie financière d’être subordonnée à l’économie réelle ou l’inverse...L’économie financière doit servir à financer l’économie réelle et c’est tout !
Maintenant, revenons en à des concepts simples : des taux d’intérêt bas, favorisant l’endettement, ne font que stimuler l’inflation. En effet, le secteur concurrentiel est obligé de contenir ses prix. Je rappelle qu’un secteur concurrentiel ne voit ses prix varier qu’en fonction de ses coûts de production, ce qui n’est ni le cas de l’immobilier ni des marchés de titre. Vous n’avez par répondu à mon objection selon laquelle des taux d’intérêt bas engendrent une distorsion fondamentale avec le calcul acturial puisqu’ils sont facteur de spéculation...
Merci d’être précis sur cet aspect absolumment crucial...