Cher Mathias Delfe,
J’ai lu attentivement ta critique du fait divers. "Fait div’" comme tu dis. Tu poses deux questions, la première : ne serait-ce pas une manoeuvre du pouvoir "mediatico-politique" ?
Alors moi, (excuse moi je ne suis que boulanger et pas instruis comme toi), le pouvoir "mediatico-politique", cela ne me parle pas. Qui sont ces personnes qui se cachent derrière ce pouvoir ? Pourrais-tu citer des noms ?
Je ne suis pas complètement abruti, je comprends que tu assimiles média et politique, mais tout comme le reste de l’article, tu es super vague. J’attends de ce site que les internautes ne s’en prennent pas aux "pouvoirs mediatico-politique", (et puisque tu veux entrer dans le fait-divers) aux "dénis de grossesses", "aux drames de la séparation".. J’aimerai bien que tu ailles dans le concret.
Deuxième point, tu dis que les masses se plaisent à lire les faits-divers, un sujet volontairement détourné par les hommes politiques ?
Contrairement à toi, je vais essayer d’être concret. De ne pas employer de mots savants avec l’espoir qu’ils le soient suffisament pour être publiés en "une" de cette page. Concrètement, dans ma boulangerie, les fait-divers, on s’en moque. La présence de fait-divers dans les médias, cela n’intéresse qu’une partie de l’intelligienca française dont, je suppose, tu imagines faire partie.
Moi, mon quotidien, c’est de vendre des baguettes, des croissants, des pains au chocolats. De savoir que Micheline a étranglé Gertrude, je m’en fou. Et je te dis franchement, je crois que le boucher et le patron du PMU à côté de chez moi s’en moquent aussi.
Ce qui m’aurait intéressé, toi qui te considères certainement comme quelqu’un qui apporte la bonne parole, c’est de savoir combien je vais payer d’impôt l’année prochaine ? C’est de savoir si, malgré toutes les taxes, je pourrais toujours nourrir mes enfants ? C’est de savoir si la crise va durer longtemps car je ne m’en sors plus !
L’omniprésence (comme tu le dis) du fait-divers dans les médias, je m’en fou ! Essaie d’intéresser les gens à des problèmes qui les touchent.
Cordialement,
Tony