Le truc qui est dommage, c’est que l’on a du mal a se défendre vis à vis des médias ou de la société française (dont le centralisme de l’Etat a bien formaté les esprits pour que les gens oublient les pays desquels ils venaient, et surtout, que le peuple craigne la décentralisation « un danger pour la République » que disent certains).
Je les envie les Massilia Sound System quant ils disent
« Et oui, tu n’as qu’une alternative, soit des provincial, soit t’es Provençal », le rejet du terme (voir de l’appartenance à la France telle qu’elle est aujourd’hui) passe pour un jeu de mots.
Si moi je dis « soit t’es provincial, soit t’es Bretons » vous allez voir les injures et ragots qui peuvent tomber traitant celui qui pense ça d’arriéré, d’anti français, de gars replié sur lui même....
Dommage qu’en France on ne peut assumer ce que l’on est et les différents peuples qui compose la France.
Après tout, en Grande Bretagne, il y a un terme pour le ressortissant de l’Etat : Brittanique, et un autre pour les différentes nations qui compose cet Etat : Anglais (d’ailleurs utilisé à tort et à travers par les non Brittanique), Ecossais, Mannx, Gallois, Cornouaillais.
Pareil en Espagne, où l’Espagnol se décline en Basque, Castillan, Andalou, Catalan, Manchgo, Extremadurien, Asturien, Catambrais, Léonais et Aragonais (qui beneficie de la reconnaissance tacite de leurs nationalités distincte pour certains)
Perso, je me dit Européen, de nationalité Bretonne et ressortissant Français, pourquoi cela pose t’il un problème ?
L’identité, même « régionale » est quelquechose de vécue et ne doit pas être normalisée, voire diabolisée par l’Etat... sinon ça fait ARB/ETA/FLNC/FLNKS/ect...
Enfin, une bonne nouvelle pour les 15 000 000 d’Occitans Français : la Generalitat de Catalogne reconnaît la nationalité Occitane, grâce au moins de 20 000 habitants du Val d’Aran, qui parlent occitan et sont les seuls d’Espagne à ne pas avoir une députation provincial, mais un conseil général.
Reconaissons nous pour qui nous sommes et apprécions nous comme tels au lieu de prendre part à une mythomanie généralisée venant d’un Etat qui craint son propre pays et ses propres ressortissants plus que tous.