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Commentaire de abdelkader17

sur Proche Orient, en route pour le chaos ?


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abdelkader17 17 mars 2009 03:27

israel état juif et démocratique c’est un oxymore.
Les dirigeants israeliens ont délibérement décapités tous les cadres du fatah,les intellectuels de la gauche palestinienne, au moins Lieberman se présente comme un extrémiste pour couper court à toute cette hypocrisie présentant israel comme état démocratique.

Mahmoud Hamchari (ﻣﺤﻤﺪ ﺣﻤﺸﺮﻱ) (né en 1938 à Umm-Khaled en Palestine - mort en 9 janvier 1973 à Paris) était le représentant de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) en France. Il est victime d’un attentat le visant opéré par le Mossad le 8 décembre 1972.

Khalil al-Wazir (خليل الوزير) (né en 1936 à Ramleh en Palestine britannique et mort le 16 avril 1988 à Tunis) est un dirigeant arabe palestinien, l’un des fondateurs du Fatah, membre de son comité central, numéro deux de l’OLP[1] et chef de son aile militaire

En 1985, depuis Tunis, Abou Jihad planifie une nouvelle action du Fatah par voie de la mer contre des objectifs israéliens à Tel Aviv, mais elle échoue dès le début. Le navire palestinien est intercepté et coule dans la mer près de la côte israélienne.

Le 12 avril 1988, un groupe de reconnaissance du Mossad, composé de deux hommes et d’une femme, arrive à Tunis munis de faux passeports libanais. Dans la nuit du samedi 16 avril, un commando d’une trentaine d’hommes débarque sur une plage isolée de Tunis où ils sont attendus par le groupe de reconnaissance[2]. Vers 1h20, le commando tue son chauffeur qui l’attendait pour le conduire à l’aéroport pour un voyage à Bagdad. Le commando tue ensuite deux palestiniens qui se trouvaient dans le jardin de sa villa à Sidi Bou Saïd. Abou Jihad était en train d’écrire lorsqu’il entend que la porte d’entrée est forcée et se précipite pour prendre son pistolet. Quatre israéliens l’attendaient dans le couloir et le criblent de balles, devant sa femme et deux de ses enfants, quand il ouvrit la porte de sa chambre. Une centaine d’impacts seront relevés dans la maison. On dit que l’opération était supervisée par Ehud Barak, chef d’état major adjoint à l’époque, à bord d’un Boeing 707 qui survolait la Méditerranée[3].

Sa mort provoque un grand émoi dans les territoires palestiniens occupés. Des drapeaux palestiniens surgissent partout en Cisjordanie et à Gaza. Le 16 avril sera également la journée la plus sanglante de la première Intifada. Ses funérailles sont organisées le 20 avril dans le camp du Yarmouk à Damas en présence de centaines de milliers de palestiniens[4].


Ghassan Kanafani (arabe :غسان كنفاني) né le 9 avril 1936 à Acre, mort à Beyrouth le 8 juillet 1972) est un écrivain, un journaliste et un activiste palestinien. Il trouve la mort dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth.
 

					 					 					Assassiner la culture palestinienne

					

					 					Beyrouth, 					juillet 1972 ... une bombe est placée dans la voiture de 					Ghassan Kanafani. Elle explose. L’écrivain palestinien est 					tué, lui et sa nièce de 17 ans. Une opération du Mossad, 					comme l’ont dénoncée les Palestiniens et que les Israéliens 					ont par la suite reconnue après une série de mensonges 					cousus de fil blanc. L’assassinat de Kanafani a ceci de 					significatif qu’il a été l’un des premiers à dévoiler un 					plan israélien d’éliminer les intellectuels palestiniens et 					liquider en général la gauche. Un stratagème qui entre dans 					le cadre d’un effacement de l’identité palestinienne, 					toujours voulu depuis l’usurpation de la Palestine par les 					sionistes en 1948. Historiens et analystes soulignent ainsi 					que l’attentat contre Kanafani rappelle ceux dits de la « 					vengeance de Munich », alors que la prise d’otages des Jeux 					Olympiques (JO) de Munich a eu lieu après son assassinat, ce 					qui pousse à demander si la volonté de liquider les 					intellectuels palestiniens ne daterait pas d’avant Munich.

					

					 					Dans 					un rapport officiel, Israël a admis que ses agents du Mossad 					avaient assassiné le romancier, auteur de nouvelles et 					dramaturge palestinien. Le journal israélien Yediot Aharonot 					a publié le rapport d’Eitan Haber, qui a révélé des 					informations sur l’assassinat de Kanafani et d’autres 					opérations qu’Israël a effectuées. Haber, qui fut 					porte-parole du premier ministre israélien assassiné, Ytzhak 					Rabin, et l’homme qui écrivait ses discours, a publié un 					livre avec Michael Bar Zohar, intitulé La Poursuite du 					Prince rouge. Le Yediot Aharonot indique qu’après qu’un 					groupe de Palestiniens a enlevé 11 athlètes israéliens qui 					participaient aux JO de Munich, la police allemande a tué 					certains des Palestiniens et tous les athlètes israéliens. 					Haber a indiqué que les Allemands, encouragés par Israël, 					n’ont pas eu l’intention de libérer les otages. « Les 					policiers allemands ont attendu à l’aéroport et ont ouvert 					le feu sur le groupe de Palestiniens et leurs otages », 					écrit Haber, deux ans après l’incident. Il a été révélé que 					tous ceux qui ont été tués l’ont été par les snipers 					allemands, démentant un gros mensonge véhiculé par Israël, 					et même par l’Occident, selon lequel ce sont les 					Palestiniens qui les avaient tués. « Pourtant, le premier 					ministre israélien de l’époque, Golda Meir, a publié un 					ordre pour former un comité ministériel afin d’assassiner 					des personnalités palestiniennes et se venger », ajoute 					Haber.

					

					 					Le comité a été formé et était composé des personnalités 					israéliennes suivantes : Moshé Dayan, qui était ministre 					israélien de la Défense, le ministre des Affaires étrangères 					Yigal Alon, le ministre sans portefeuille Yesrael Galilee, 					le chef du Mossad Zfika Zamir, les conseillers aux 					Renseignements de Meir, Aharon Yarif et Rahbaam Zeevi, qui a 					été assassiné par un groupe de Palestiniens en 2001, alors 					qu’il se trouvait à l’hôtel Hayat à Jérusalem. Un autre 					Palestinien qui a été assassiné, bien qu’il n’ait eu aucun 					lien avec l’incident de Munich, fut le professeur Basel 					Al-Kabeesy, qui a été abattu à Paris en mars 1973. Autre 					crime dans la série israélienne contre les intellectuels 					palestiniens, Kamal Nasser (1925-10 avril 1973). C’était un 					homme politique et un poète. Membre important de 					l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), il meurt 					assassiné par le Mossad, au côté d’Abou-Youssef et de Kamal 					Adouan lors de ce massacre de Beyrouth en 1973. Sa 					biographie est significative. Kamal Nasser est né à Bir Zeit 					en 1925. Chrétien, il est, avant le partage de la Palestine, 					fiancé à une juive. Il étudie à l’Université américaine de 					Beyrouth et enseigne le droit à Jérusalem. Il est aussi 					journaliste. Il intègre le parti Baas et est directeur de 					publication du journal Al-Baas à Ramallah. Il compose aussi 					pour Al-Jil al-jadid, un périodique littéraire.

					

					 					Entre-temps, la déclaration d’indépendance de l’Etat 					d’Israël est faite et la guerre israélo-arabe de 1948-1949 					éclate. La Transjordanie gagne la Cisjordanie et devient 					alors la Jordanie. Ainsi, en 1956, il est élu député Baas au 					Parlement jordanien. Mais en 1947, il est contraint à l’exil 					par le roi Hussein. Il part pour Le Caire et admire l’union 					entre la Syrie et l’Egypte en 1958. Il est très déçu de 					l’échec de la République arabe unie en 1961 et s’attaque 					alors par écrit au président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et 					finit par être expulsé.

					

					 					Il séjourne tout d’abord à Paris, puis rejoint Damas. Il 					retourne finalement en Palestine, à Ramallah, peu avant le 					déclenchement de la Guerre des six jours. Israël conquiert 					la Cisjordanie, ce qui permet à Nasser de rencontrer des 					personnalités israéliennes. Il crée avec Ibrahim Bakr le 					Groupe de Ramallah, et finit par être expulsé en décembre 					1967.

					

					 					Il rejoint l’OLP dès son expulsion. Il devient l’éditeur du 					journal de l’OLP, Filastin al-thawra. De février 1969 à 					juillet 1971, il entre dans le comité exécutif de l’OLP et 					sert d’unique porte-parole de l’organisation. Une vie bien 					significative d’un Palestinien qui a tenté le dialogue tout 					en menant la lutte. Mais pour un Israël décidé d’en finir 					avec les Palestiniens, il faut surtout liquider les hommes 					de culture et d’une paix éventuelle.

					

					 					D’ailleurs, Tzipi Livni, la ministre israélienne des 					Affaires étrangères, avait été engagée par le Mossad, et 					plusieurs sources indiquent qu’elle participait à l’époque à 					des missions commandos à l’étranger. Membre d’une unité 					spécialisée dans l’assassinat des « ennemis d’Israël », elle 					aurait notamment participé à la liquidation de dirigeants de 					l’OLP lors de séjours en Europe. 					C’est 					bien sans commentaire.

 


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