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Commentaire de San Kukai

sur « L'année de la jupe » avec Isabelle Adjani, ou la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l'École


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San Kukai San Kukai 17 mars 2009 17:34

 Merci de me dire que je suis à côté de la réalité… d’une fiction. Cette remarque embellit s’il en était besoin cette journée de printemps radieux smiley

Pas merci de me dire qu’Isabelle Adjani ne ressemble à rien dans cette dramatique télé ; je retourne voir L’Été meutrier et La Reine Margot.

Merci aussi de m’informer sur les dangers de l’école, les jeunes, touça… Il est vrai que dans mon coin, on ne croise plus les jeunes dans le bus… ils l’ont brûlé. Pour la petite histoire, je grenouille un peu dans l’éducation spécialisée (genre délinquants, enfants placés par la DDAS et la PJJ, foyers d’accueil, etc.) et ma moitié est prof dans un lycée avec plein d’ados qui se lèvent quand elle entre en cours… donc, les jeunes (à part nous qui le sommes encore, bien sûr), c’est un peu notre quotidien. smiley


En fait, mon propos n’avait rien à voir avec le film en question, pour lequel j’éprouve un intérêt équivalent à celui que ressentirait Richard Dawkins devant un épisode des Barbapapa. Il s’agissait juste d’écrire à mon tour un truc sur une fiction dont j’ignore tout, en balançant deux ou trois références un peu plus trash que Jean-Pierre Dopagne. Pour le plaisir de l’exercice de style… pour le fun comme disent les anciens djeunz.


En fait du en fait, j’adore lire ce que les jeunes d’autrefois écrivent sur les jeunes d’aujourd’hui, comment ils se les imaginent, comment ils craignent de les croiser et se taisent à leur approche histoire de pas se faire voler leur tube de Coréga Super. Continuez d’en apprendre sur les jeunes grâce aux merveilleuses fictions télévisées, aux pièces de théâtre et à ce que disent les gens qui passent silencieusement en autobus près de l’école. Grâce à cette approche sociologique de haute volée, il est certain que l’écart entre générations sera comblé d’un coup d’un seul. J’attends avec impatience votre prochain article qui parlera des jeunes sans les nommersmiley


[Merci de prendre tout ceci au troisième degré, j’ai l’humeur primesautière aujourd’hui. smiley]


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