@ ninou,
je fais effectivement beaucoup de fautes d’orthographes, je n’ai jamais été bon dans cet matière, j’ai toujours préféré le fond à la forme, et pour écrire sérieusement je dois souvent me relire plusieurs fois. Et c’est bien parce que je connais le problème que je me retrouve avec le paradoxe de devoir défendre une matière scolaire qui ne me facilite pas la vie. Je connais la tentation du " tant pis l’important c’est qu’on me comprend", et le langage sms qui en découle, celui qui "suffit" dans bien des situations de la vie courante.
Mais par contre dés que j’ai attaqué des sujets plus complexe, me suis interessé, interrogé, parfois dans des domaines où les mots nuance et subtilité prennent un sens concret,
j’ai tout de suite senti à quel point j’avais des lacunes pour ordonner clairement mes idées, avant même d’en faire une opinion affermie jusqu’a la preuve du contraire, faute d’une démarche intérieure acquise de façon fiable par l’apprentissage de la grammaire et l’orthographe.
aussi il n’y a pas de second degré, c’est justement parce que je fais beaucoup de fautes d’orthographe que j’éprouve le besoin de savoir qu’il existe des règles fiable et stable au travers desquelles je peu me raccroché.
Pour moi, toucher à l’orthographe et à la grammaire, c’est paupériser intellectuellement encore un peu plus les gens de banlieu dont je fais parti. Je peu vous l’écrire façon " ils veulent nous niquer la teuté en nous incitant a ne pas se prendre la tête encore un peu plus, d’façon écrire c’est pour les teubés, moi je veux juste les niquer et gazé le bedos en fuckant le systeme."
Et autre façon d’inciter au mépris du savoir, celui qui permet d’utiliser sa liberté, ici on ne respecte que les règles qui sous sont sous tendu par la force. Montrer au travers de ce genre d’article que l’on va "négocier" l’orthographe, et vous étendez la taille du domaine où cet matière est méprisée de façon plus certaine que vous ne sous tendez l’effort de vouloir bien faire.
amicalement, barbouse.