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Commentaire de french_car

sur « L'année de la jupe » avec Isabelle Adjani, ou la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l'École


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french_car 18 mars 2009 14:26

Pour qui vous prenez-vous pour affirmer que je parle de ce que je ne connais pas ?
Votre statut de prof retraité vous donnerait-il le droit de vous sentir supérieur au reste de l’humanité ?
Il est vrai que c’est un phénomène courant dans la corporation.
Et celà fait effectivement le jeu du fameux "privé" qui hante vos nuits. Que dire du passage "parano" de votre post qui voudrait que l’on injecte de la violence dans les établissements pour préparer une privatisation !
Les parents qui en ont les moyens continuent d’oeuvrer pour que l’on améliore la qualité de l’enseignant public et ne plus être pris pour des cochons de payants dont les impôts servent à nourrir une caste méprisante dont vous êtes le digne représentant.
Savez- vous que le Code de l’Education permet qu’un chef d’établissement décide seul de sanctionner un élève jusque 8 jours d’exclusion sans recours et sans assistance - ce qui est contraire au Droit International ?
Savez-vous que la chappe de plomb que met l’administration des établissement sur les élèves va jusqu’à leur ôter toute envie d’objecter devant un enseignant en état d’ébriété ? 
Savez-vous que les parents ne disposent d’aucun recours pour faire écarter ou sanctionner un professeur incapable sauf en cas d’infraction au code pénal bien-entendu ?
Savez-vous que les élèves finissent par trouver normal de subir les quolibets de profs laissés bride sur le cou par une administration démissionnaire ? Qu’ils ne feront de toute façon pas de vagues compte-tenu des pouvoirs énormes conférés au corps enseignant et l’administration ?
Il existe bien -sûr encore une catégorie de professeurs consciencieux, qui ne vivent pas dans le regret permanent de ne pas avoir été mieux classé 30 ans aupravant lors du concours de l’aggreg, qui changent régulièrement d’établissement afin de ne pas vivre en vase clos, qui s’intéressent autant sinon plus à l’élève qu’à la matière.



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