bonjour,
le manque de sens de la grêve que vous mettez en avant, ce calcul du cout pour le pays en pleine période de crise, et ce tout ça pour ça qui sent déja qu’au final, ça ne débouchera sur rien de probant, ne prend pas en compte une chose : la possibilité que le mouvement va en grandissant.
Tous les chomeurs savent, surtout les licenciés des grands groupes, qu’une fois isolé chacun chez soi, plus démunis, plus divisés, plus contraint par les nécessité du quotidien, c’est fini pour eux. Il vont plonger dans l’attentisme ( qui peu durer des années) qu’un possible "investisseur", "entrepreneur", vienne regarder sur leur ville pour créer un espoir, négocier à leur détriment sur le terreau de leur soumission acquise. C’est ça où il va ailleurs, c’est ça ou rien, et là on négocie petitement pour que quelques uns d’entre eux, les plus jeunes, trouve une petite sur quelque années.
Regarder bien les 3 millions de personnes dans la rue, une fois les licenciements effectués, quelque mois passés, les syndicats s’en vont, ils ne s’occupent que des gens qui travaillent, là où ils ont des cotisations a prendre,
fini les paroles de luttes, d’union sacré, de manifs qui servent à quelque chose, ne reste que l’impression de "s’etre battu" dignement pour se doper un peu l’orgeuil au bain de foule avant l’inexorable sensation de tourner en rond dans une vie de chomage.
Tous les patrons et les politiques savent que l’important c’est de tenir la distance, que les forces de revendications s’épuisent, se divisent, se neutralisent, et qu’allez manifester coute aussi aux manifestants. Avec les moyens d’un chomeur, on ne peu plus s’offrir le luxe d’aller s’époumoner dans le vide, encore plus quand on a charge de famille.
Aussi, oui, c’est cette année, maintenant, ou jamais, tout le secteur de l’immobilier est en plein crash, directement suivie du batiment, des petites entreprises, des artisans, des caution personnelles, des crédits relais,
mon pote aux impots m’explique qu’en ce moment il ferme 3 société immoblilère par semaine, et que sa hiérarchie, quand ils leur demande de pouvoir offrir des souplesses de payement sur la durée, ils lui répondent qu’il doit les saigner.
Oui vous avez bien lu, les saigner. C’est comme ça que les cadres des impôts parlent a leur inspecteurs. L’état fait des mesures pour garantir à des actionnaires leur dividendes dans les banques, mais rien pour les ouvriers ou le batiment, voilà la vérité
Aussi, n’en doutez pas, dés le printemps, quand les ouvriers du batiment vont se rendre compte qu’aprés la baisse du boulot en hiver, ça ne redémarre pas, et que même les petits chantiers main à la main vont être rare, la grève et la révolte va prendre une toute autre ampleur.
Et ce n’est pas les lobby féministe et gay du PS, le facteur et ses sondages truquées pour le rendre "crédible", ni les syndicats à la botte du pouvoir qui vont être capable de gérer en quoi que ce soi la prochaine vague de mécontentement, quand le recours a l’émeute et à la criminalité est une question de survie.
amicalement, barbouse.