• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Rage

sur A quoi ressemble la politique des jeunes ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Rage Rage 30 octobre 2006 15:53

2ème ajout alors (dans l’attente de vos réactions sur les précédents commentaires) :

Nul doute que la crise du politique provienne en effet de ce « carrièrisme à tout épreuve » qui, au nom de l’intérêt général, incite les individus à postuler pour des places confortables -cumulables qui plus est- sensées représenter tout ou parti du peuple.

La prolifération de ces postes (syndicats, conseils, associations, collectivités, sénat etc...) tend à faire de la politique un débouché de carrière plus qu’une instance démocratique où les élus se battent par conviction.

Tant que l’on octroiera 3000€ à des individus pour « sièger », alors que d’autres triment 35 à 45h pour 1500€ max et que ceux qui siègent, non content de faire la morale à ceux qui bossent, continueront à le faire par intérêt personnel propre, la politique démocratique ne sera qu’une vaste blague...

Changez les règles du jeu, donnez 1000€ à un élu régional, (plus aux députés du fait des enjeux et pour limiter les pots de vinds) et surtout limitez les postes, les durées et nombres de mandats (non cumul et limitation en nombre dans le temps) et vous verrez ceux qui resteront...

Je suis certain que beaucoup perdraient leur sens de l’intérêt général en ne touchant que « peu de choses » (suppression aussi des frais de bouche etc...). Et là on verrait vraiment ceux qui viennent en politique pour changer les choses de ceux qui RESTENT en politique pour « contrôler les choses » et s’arroger les privilèges d’une république bananière où il est devenu impossible de réformer sans mettre à mal 90% d’élus profitant consciemment des abus du système (les maires étant les moins condamnables, d’où leur popularité).

Si on a cela en tête, alors tout devient plus clair et plus simple à comprendre... Pas étonnant que certains « tirent toutes les leçons » sans en tirer la morale de l’histoire : « A défaut que le juste fut fort, on fit en sorte que le fort fut juste » PASCAL


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès