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Commentaire de keumi

sur Le Pen victime du Parlement Européen


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keumi 28 mars 2009 16:12

Quand on dit de quelque chose que c’est un détail, on laisse entendre qu’on ne veut pas en parler, qu’il y a des choses plus importantes.

Dire que la mort intentionnelle de plusieurs millions de personnes est un détail, ça ne signifie pas qu’on nie leur mort, ça signifie qu’on préférerait parler d’autre chose.

C’est très joli de jouer les vierges effarouchées en disant que ça n’est pas bien de vouloir faire taire Le Pen : "on ne lutte pas contre le fascisme par des méthodes fascistes", blablabla. Ceux qui assènent ce genre d’argument ne savent pas ce que sont les méthodes fascistes, ils feignent d’ignorer que les fascistes sont en permanence dans la logique de confrontation et de face-à-face, qu’ils ont la rage et et qu’ils cherchent à exister par tous les moyens. Pour eux, la fin justifie les moyens, ils le clament haut et fort.

Je ne me bouche pas le nez en disant que la fin doit justifier les moyens, pour nous aussi : qu’on lui mette une claque dans la gueule pour le faire taire, ça ne me dérange pas. Celles et ceux qui jouent les mijaurées ici aujourd’hui sont celles et ceux qui ne comprenaient pas pourquoi on devait manifester contre Le Pen dans les années 80, et qui en 2002 appelaient tout le monde à lui faire barrage. Ca va bien deux minutes ce petit jeu-là... Mieux vaut se situer dans le "a priori" en lui retirant la parole, qu’attendre "le posteriori" pour s’offusquer de ce qu’il a dit, oh mon Dieu qu’est-ce qu’il a encore dit.

Mais alors, ce serait "pas de liberté pour les ennemis de la liberté" ?
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, c’est exactement ça.

Et qui doit décider qui est l’infâme ennemi de la liberté ?
Moi. Vous. Moi.


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