Ce mardi soir 31 mars, aux alentours de 22h30, le village anti-OTAN de Strasbourg a une fois encore été l’objet d’une agression policière. Alors que le camp se déroule dans le calme, la police a profité que les habitants soient réunis en assemblée plénière pour s’en prendre aux équipes « sérénité » chargées d’accueillir les nouveaux habitants du Village et d’assurer les relations entre le village et les riverains.
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A la suite d’une opération de contrôle d’identité, des incidents ont éclaté mardi 31 mars au soir entre la police et les militants anti-Otan installés dans le village autogéré situé au sud de Strasbourg.
Selon le récit des porte-parole de deux groupes anti-Otan, des grenades assourdissantes et lacrymogènes ont été tirées vers 22H00 par les forces de l’ordre après qu’environ 150 militants du camp se sont rassemblés pour dénoncer des "contrôles d’identité appuyés".
D’après une source policière qui a confirmé ces incidents, les forces de l’ordre sont intervenues après des incidents survenus plus tôt vers 21H30 à la base militaire du Polygone située à 3 km du camp, lorsqu’un groupe d’une quinzaine de personnes a jeté des pierres en direction d’hélicoptères stationnés sur le site.
Contrôles d’identité
"Des véhicules de police ont été engagés à proximité (du village anti-Otan), et les policiers ont procédé au contrôle de l’identité d’un suspect à l’extérieur du camp", a expliqué Didier Mazoyer, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
"Entre 80 et 100 individus cagoulés et agressifs munis de bâton se sont alors approchés (...) Afin de faire marche arrière, les policiers, pour leur sécurité, ont fait usage de flash-ball et de grenades de désencerclement", a ajouté Didier Mazoyer, qui a souligné que des pierres ont été jetées en direction de la police, occasionnant des bris de glace sur des véhicules.
Les incidents n’ont fait aucun blessé et aucune personne n’a été interpellée, a-t-il encore indiqué. Vers 23H00, la situation était revenue au calme. Ils dénoncaient l
Un peu plus tôt dans la journée, les anti-Otan avaient dénoncé le "harcèlement" et la "pression policière" dont seraient, disent-ils, victimes les membres du village alternatif qui les accueille depuis quelques jours sur un terrain du sud de Strasbourg.
28 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus pour le sommet de l’Otan qui se tient les 3 et 4 avril à Strasbourg et Kehl (Allemagne).