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Commentaire de Le péripate

sur Sans désordre, aucune démocratie ne peut survivre


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Le péripate Le péripate 1er avril 2009 15:23

 Quand Hayek écrit "la route de la servitude" (j’imagine que c’est ce livre que vous avez lu), il le fait en historien et aussi pour avertir le public du danger de laisser l’état s’occuper de tout. Jusqu’à aujourd’hui, l’histoire lui a toujours donné raison. Contrairement à ce que vous affirmez, il n’est pas pour un état sans pouvoirs, le droit, la justice, la sécurité et aussi un revenu universel financé par l’impôt, afin que personne ne soit laissé dans le dénuement. Pour l’abolition de l’état, il faut se diriger vers les idées anarcho-capitalistes, Rothbard ou David Friedman (le fils de Milton). Sans doute utopique, mais riche en idées.
Concernant le syndicalisme, c’est un autre libéral, Bastiat, qui siègeait à gauche à côté de Proudhon, qui a milité vigoureusement pour le droit d’association et le droit de se mettre en grève, autre pierre angulaire du libéralisme. Il est certain qu’il ne pensait pas à un syndicalisme politique destiné à transformer la société, je vous l’accorde.

Je reviens encore une fois sur Michéa. En le lisant, vous lirez certainement la meilleure critique du libéralisme à ce jour, bien qu’à mon avis son propos mériterait plus de s’appeler la modernité.

Loin d’être une doctrine dirigée de loin par un Komintern qui fixe les objectifs, les débats entre libéraux sont très riches ( ne riez pas smiley ), et il y a entre Rawls et sa théorie de la justice et Nosick un vrai débat intellectuel qui est loin d’être clos.

La confusion la plus courante, largement entretenue par l’extrême-gauche, est l’assimilation du monde d’aujourd’hui à un libéralisme doctrinaire. Gramsci a été très efficace.
 


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