pour savoir qu’un type est raciste, il faut qu’il le dise
donc le pen doit s’exprimer
il s’est déjà exprimé mais pour démontrer qu’il n’était pas raciste
« Alors je voudrais préciser notre doctrine :
- comme humaniste et comme chrétien, je crois au principe moral de l’égalité des hommes en dignité,
- comme homme politique, responsable d’un mouvement démocratique, national, républicain, je respecte l’égalité des droits - et des devoirs - entre citoyens prévue dans notre Constitution,
- comme citoyen libre de sa parole et de ses écrits, je constate de profondes différences entre les hommes et les groupes d’hommes et j’entends pouvoir l’exprimer comme bon me semble,
- comme responsable du Mouvement national, je défends le droit des Français à une légitime fierté de leur passé et de leur histoire, je condamne les entreprises de culpabilisation qui sont conduites contre la France et les Français, je dénonce les menées d’un racisme anti-français omniprésent » (discours de Le Pen lors des BBR de 1996).
Enfin, Jean-Marie Le Pen prend bien soin de préciser dans ses discours depuis 30 ans qu’il ne faut pas en vouloir aux immigrés mais aux politiques immigrationnistes. En voici deux exemples :
« Je ne peux pas en vouloir à ceux-là et je le répète, je n’en veux pas aux immigrés, je n’en veux même pas aux voyous des banlieues, ils ne sont pas responsables de la situation, les responsables sont les hommes politiques français de droite et de gauche depuis 30 ans » (discours à la Fête de Jeanne d’Arc du 1er mai 1999).
« je répète inlassablement depuis 30 ans "Nous ne devons pas en vouloir aux immigrés, même clandestins, il n’y a qu’une seule catégorie de coupables : Les politiciens de gauche et de droite qui, depuis 30 ans, ont toléré ou encouragé la folle politique d’immigration de masse qui menace la France de submersion » (discours à la Fête de Jeanne d’Arc du 1er mai 2004).
en plus de s’être exprimé il l’a démontré par les actes
Jean-Marie Le Pen a été le premier à présenter un arabe à la députation à Paris en 1957, M. Ahmed Djebbour. Son deuxième de liste aux élections de 1956 était un noir martiniquais, M. Roger Sauvage, ancien pilote de la Résistance du Normandie-Niemen. Il a été le premier à faire élire une musulmane à Paris au Conseil régional en 1986, Soraya Djebbour.