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Commentaire de zoumzoum

sur Non le discours de Jean-Marie Le Pen n'est pas recevable


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zoumzoum 2 avril 2009 12:11

autre point de détail très important
il faut savoir aussi que faurisson n’a jamais été condamné pour être un falsificateur de l’histoire (ce que l’on a fait croire à tout le monde et pour causez),il a été condamné pour dommage à autrui ou pour contestation de crime contre l’humanité,pour mieux comprendre.
en 1979 un procès a été intenté contre faurisson afin de démontrer qu’il était un falsificateur de l’histoire,c’est mr badinter qui fût chargé de cette tâche qui, à 1ère vue,ne devait être qu’une formalité mais ce fût loin d’être le cas.vu que personne en france et à l’étranger ne pouvait lui fournir la moindre preuve ,mr badinter décida d’envoyer 3 avocats en pologne et à jerusalem afin de trouver les preuves pour démontrer que faurisson était bel et bien un faussaire de l’histoire mais surtout, apporte les preuves pour démontrer la réalité des chambres à gaz homicide,visiblement ils ont dû revenir bredouille puisqu’en 1983,fin du procès,faurisson n’a pas été condamné comme étant comme falsificateur mais condamné pour dommage à autrui ,pire encore, la justice conclus que son travail ne comporté aucune trace de légèreté, aucune trace de négligence, aucune trace d’ignorance délibérée, ni aucune trace de mensonge et que, par voie de conséquence, la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson [sur les chambres à gaz] relèvait donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public .

c’est depuis ce jour que tout a été mis en oeuvre pour faire naître la loi gayssot/fabius

voici maintenant un extrait de l’exposé qu’a prononcé la cour avant de condamner faurisson pour dommage à autrui.


 

(cour d’appel de Paris première chambre,
arrêt du 26 avril 1983)

"Considérant que la présente instance a été initialement introduite par la L.I.C.R.A. à l’occasion des articles de presse visés ci-dessus — et principalement des deux lettres adressées au Monde par M. Faurisson en décembre 1978 et janvier 1979 — mais qu’au cours du déroulement du procès celui-ci s’est élargi par le fait de M. Faurisson lui-même, qui a versé aux débats son ouvrage intitulé Mémoire en défense dont l’objet est de préciser ses thèses et de répondre aux accusations portées contre lui par les associations intimées ;

 

Considérant qu’il ressort de ces diverses publications, comme des conclusions prises devant la cour, que les recherches de M. Faurisson ont porté sur l’existence des chambres à gaz qui, à en croire de multiples témoignages, auraient été utilisées durant la seconde guerre mondiale pour mettre à mort de facon systématique une partie des personnes déportées par les autorités allemandes ;

 

Considérant qu’à s’en tenir provisoirement au problème historique que M. Faurisson a voulu soulever sur ce point précis, il convient de constater que les accusations de légèreté formulées contre lui manquent de pertinence et ne sont pas suffisamment établies ; qu’en effet la démarche logique de M. Faurisson consiste à tenter de démontrer, par une argumentation [qu’il estime] de nature scientifique, que l’existence des chambres à gaz, telles que décrites habituellement depuis 1945, se heurte à une impossibilité absolue, qui suffirait à elle seule à invalider tous les témoignages existants ou à tout le moins à les frapper de suspicion ;

 

Que s’il n’appartient pas à la cour de se prononcer sur la légitimité d’une telle méthode ni sur la portée des arguments exposés par M. Faurisson, il n’est pas davantage permis d’affirmer, eu égard à la nature des études auxquelles il s’est livré, qu’il a écarté les témoignages par légèreté ou négligence, ou délibérément choisi de les ignorer.

 

Qu’en outre, personne ne peut en l’état le convaincre de mensonge lorsqu’il énumère les multiples documents qu’il affirme avoir étudiés et les organismes auprès desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans ;

 

Que la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public. "


ceci ne peut pas être plus clair
c’est justement suite à ce verdict que simone veil déclara :

« Au cours d’un procès intenté à Faurisson pour avoir nié l’existence des chambres à gaz, ceux qui intentent le procès sont contraints d’apporter la preuve formelle de la réalité des chambres à gaz. Or chacun sait que les nazis ont détruit ces chambres à gaz et supprimé systématiquement tous les témoins  » (France-Soir Magazine, 7 mai 1983, p. 47).

en une phrase elle détruit tout ce que l’on nous avait présenté jusqu’ici comme étant des preuves irrefutables,témoins,documents,et preuves matérielles.

 


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