@Jakback,
A tous les pleurnichards anti-flics, ne confondez pas police avec assistante sociale, la police réprime, pour avoir fréquenté de près, trop près a mon goût certains de ces Messieurs, je reconnais que leur qualité première n’est pas la courtoisie, ni la tendresse, une fois cette vérité annoncée...
Le monde n’est pas binaire me semble-t-il ! Alors à quoi bon baser un comparatif entre deux fonctions à tendance opposée.
La police réprime mais uniquement dans le cas de faits délictueux ; elle ne réprime pas gratuitement, elle n’en n’a strictement aucun droit. Que leurs qualités premières ne collent pas avec celles qui correspondent à la diplomatie minimale n’est pas un problème en soi dès lors qu’ils apprennent correctement que leur rôle n’a pour terrain de jeu qu’un univers bien défini.
Ce que vous dites est par ailleurs peu pertinent selon les forces dont vous parlez. Ayant aussi des contacts avec des policiers, il faut savoir de qui nous parlons. Il est vrai qu’entre un inspecteur de l’antigang et un représentant opérationnel de la BAC, il existe nombre de différences. Nous ne pouvons faire autant d’amalgamme dans un sens comme dans l’autre.
En garde a vue je dois reconnaître qu’ils font leurs boulots, plutôt bien, et si violences il y a, elles sont plus psychologiques que physiques.
Je suis d’accord qu’ils font, le plus souvent leur boulot, mais il existe des cas particuliers qui nécessiteraient, comme le souligne Amnesty International non de juger la police sur des actes isolés, mais de juger les personnes physiques usant de leur fonction policière pour commettre des actes répréhensibles par la loi. Je pense même que si vous avez des contacts avec des policiers, beaucoup vous dirons qu’ils y sont favorables, l’image de la police en serait sans doute améliorée, vous ne pensez pas ?
Les violences physiques lorsqu’elles se produisent,le sont lors de l’arrestation, mais la dans la majorité des cas c’est le choix de l’interpellé qui décide du mode d’emploi, arrêter une personne qui se rebelle, entraîne de fait un mano a mano qui n’est pas sans conséquences, et lorsque cela défouraille, alors la on atteint le sublime, le mauvais mort est systématiquement le suspect, jamais le flic, qui comme chacun sait est payé pour bouffer du pruneau.
Vous ommettez les violences verbales envers les citoyens. Car celles-ci sont pourtant assez courantes quand vous êtes contrôlés par un abruti qui porte un uniforme de la police nationale. Ils ne sont pourtant pas si nombreux que cela en proportion de l’ensemble des effectifs, mais leur comportement fait tâche. Il existe des comportements civiquement acceptables, et ils peuvent tous faire cet effort.
Avous lire, je pense que peu d’entre vous on a craindre du monstre bleu marine, qui terrorise que les honnête gens.
Je ne puis répondre pour d’autres, surtout étant moi-même assermenté (n’étant pas dans la police), mais ils ne m’impressionnent pas. Mais je note que quelques fois leurs propos sont parfois outrageusement irrespectueux voir même insultants. Ce n’est que lorsque je leur demande leur numéro d’identification qu’ils cessent leurs conneries et partent. J’ai quelques expériences directement avec eux ou lors d’interventions où je me suis interposé parce qu’ils allaient trop loin avec des jeunes (fréquent avec les jeunes d’origine étrangère, il suffit de lire les rapports internationaux sur le délit de facies ; pratique très courante dans toutes les forces de l’ordre des pays du monde). La première chose qu’ils devraient apprendre, me semble-t-il, est le B-A-BA du premier principe de la justice française : même un suspect est présumé innocent. Cela leur éviterait sans doute d’avoir des propos déplacés et des accusations fallacieuses qu’ils profèrent pour blesser psychologiquement. Si comme le dit un des intervenant, il y a des moments où les policiers doivent faire preuve de patience pour ne pas coller des clacs, cette assertion peut aussi être retournée.
Bien entendu, nous pouvons être d’accord que certaines arrestations peuvent nécessiter l’usage de la force (et non de la violence) en proportion de la résistance qui leur est faite.
En fait votre dernier propos est assez risible au second degré. Je pense plutôt que la police fait actuellement plus peur aux citoyens honnêtes qu’aux malfrats et délinquants. Ce sentiment n’est pas totalement anodin.
Quant aux comparaisons avec d’autres pays, je ne pense pas qu’Amnesty Internationale fasse des amalgammes de la sorte. Les dérives françaises n’ont rien à voir avec les dérives des états totalitaires ; mais de là à dire qu’en France, nous respectons parfaitement les droits de l’homme, il y a des positions intermédiaires qui peuvent être pertinentes. La question est : Les forces de l’ordre doivent-elles être au dessus des lois ? Pour ma part, à cette question, je repondrais non !