Je suis de Nice, ça doit être écrit quelque part, et j’ai entendu sur FR3 le meutre d’ Abdelhakim Ajimi en mai 2008 à Grasse. J’ai été choqué par les circonstances flippantes de la mort de ce type. Il s’était énervé, à tord, contre son banquier qui lui refusait un retrait pourtant légitime au guichet (un versement était en retard). Il s’est énervé et il était un peu arabe aussi. Les employés ont eu raison d’appeler les flics car la discussion a effectivement tourné à l’empoignade.
Et sur le trottoir devant la banque, l’interpellation fut musclée ; oin s’y serait attendu. Mais Abdelakhim était bien vivant quand le flic qui l’a interpelé l’a immobilisé au sol, mais là, il a fallut attendre un véhicule, et ça na pas été de la tarte :
"Pendant les vingt minutes où j’étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête (...) Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l’envers, comme s’il était déjà parti. Quand ils l’ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve", a dit Layla Picout.
Selon d’autres témoins rencontrés lors d’une manif qui suivit, Abdelakhim était déjà mort quand les flics l’ont "balancé" dans le coffre, alors que de nombreux grassois présents avaient signalé le danger évident aux policiers, qui les éconduirent, vertement et avec contrôle pour certains.
C’était notre chronique ordinaire de la mort d’un française d’origine maghrébine sous Sarkozy 1er.
Alors évidemment, signez la pétition, et même, abonnez-vous aux rss d’Amnesty, ils ne me prenne que 5mn par moi et me donne l’impression de servir à quelque chose.
Et bien-sur, plus que jamais... : Vive la police !