Ok, technologiquement, l’absence de limitations, la dérégulation, permet toutes sortes de libertés et d’avancées.
Sauf quand on concrétise le virtuel. Pourquoi des portes, des serrures, des codes, des barrières, des grilles (...) ca serait tellement plus simple si tout le monde pouvait aller n’importe ou pour se servir. Le frigo du voisin, la femme de l’autre, la voiture du pépé (...)
C’est vrai, les portes, les restrictions, les limitations, c’est un frein à la liberté absolue de faire ce qu’on veut. Effectivement ! Mais l’humain ne peut user sans abuser. C’est comme ca. L’occasion fait le laron.
Alors, il n’y a pas de solution à l’amiable. Soit on accepte tous des restrictions supportables (portes, fenêtres, grilles...) soit on les refuse et on accèpte le risque de se faire dévaliser à tout moment (peer-2-peer) ou bien, d’avoir une milice privée pour protéger son espace vital (hadopi).
La musique, la Presse, le cinéma, le logiciel (...) ca demande un minimum de protection parce que c’est virtuel et numérique. Rien à voir avec une voiture ou une machine à laver qui ne se dupliquent pas enun clic de souris. Ceux qui en vivent doivent pouvoir en tirer des droits d’auteurs. Sinon, ces secteurs seront amenés à disparaitre, avec les professionnels qui en vivaient. Il ne restera plus qu’un nuage de millions de produits amateurs aussi disparates qu’inutiles, comme les millions de films sur youtube ou dailymotion qui ont un intéret très limité.
Aujourd’hui, à cause des "pirates", l’informatique (et Internet) est devenu une usine à gaz de mot de passe, de protocoles sécuritaires, de niveau de sécurité (...) qui frustrent tous les jours des centaines de millions de personnes. Pareil pour les aéroports à cause de quelques terroristes.
Désolé, mais je préfère m’attaquer à ceux qui provoquent les Lois liberticides qu’à ceux qui sont bien obligé d’en voter !
Parce que la liberté de voler s’arrête là ou commence celle de gagner sa vie.