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Commentaire de dup

sur G 20 : Le Déclin de l'Occident


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dup 6 avril 2009 16:45

peut être l’allegorie de ce petit conte vous a échappé. Il met en lumière que la finalité du travail et de la vie a été complètement écarté par la logique matérialiste et simpliste du toujours plus. Nous avons pas besoin de ^’plus’ ,mais que tout le monde puisse participer au travail et aux richesses. La concurrence libre et non faussé est une immense imbécilité inventée par un fonctionnaire sans coeur et grassement payé de nom de Frankenstein.. eh pardon Bolkenstein. Encore aujourd’hui ces crétins sont à l’oeuvre dans leur travail destructif

http://www.lematin.ch/flash-info/economie/omc-ue-intensifier-liberalisation-surmonter-crise

Ces réformes consistent dans une plus grande libéralisation des services tant à l’intérieur des Communautés européennes que vis-à-vis des pays tiers, une plus grande libéralisation de la politique agricole par la simplification de la structure tarifaire et la réduction des droits de douane élevés, et l’octroi d’incitations à la production et à l’exportation de produits agricoles", recommande l’OMC.

je livre donc la suite de cette petite histoire

Est en jeu dans ce conte l’opposition entre l’ancienne éthique du travail (en baver pendant des année pour gagner la récompense d’un bonheur futur) et la nouvelle éthique du travail (travailler doit être un plaisir qui est sa propre récompense indépendamment de ce qu’il procure pour le futur).L’américain propose l’idéal de l’avidité qui voit dans le travail le moyen de gagner de l’argent pour gagner le droit soi-disant de vivre ensuite. En d’autres termes, c’est en fait perdre sa vie tout en la gagnant ! Le mexicain lui n’a en vue que la vie elle-même et ses conditions décentes, au fond gagner sa vie sans la perdre. Dans la chute, ce qui apparaît, c’est pourquoi attendre 20 ans de labeur pour arriver à un résultat disponible tout de suite ? A quoi bon un tel détour pour revenir à ce qui est déjà là ? L’enjeu du travail et de son sens est aussi l’enjeu du rapport de l’homme au temps. Ce que nous mettons dans l’instant, dans la manière d’être au présent dessine la valeur de ce que nous faisons de notre vie. Que celle-ci soit envisagée comme loisir ou comme travail importe peu sur le fond, ce qui importe, c’est le rapport à l’Etre dans le temps, ce qui compte c’est l’investissement de la vie dans le présent, non pas la projection dans un futur hypothétique. Il est cependant remarquable que dans notre système économique, dit capitaliste, notre propension à vivre dans un futur est largement entretenue. consommer, c’est vivre de promesses de satisfactions futures liées à l’objet du désir, c’est vivre par avance dans le fantasme d’un ailleurs ou d’un lendemain meilleurs que l’ici et le maintenant d’aujourd’hui.

 La question du sens du travail est posée. La réponse consistant à dire "pour de l’argent" est remise en cause. Maintenant, interrogeons-nous un peu : pourquoi travailler ? Quelle est la véritable motivation du travail ? Est-elle fondamentalement économique ?

l’avidité et la concurrence effrénée mettra un terme à nos gagne pains avec tous les G20 du monde
 

 


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