Moi la question que je me pose, c’est comment vont s’organiser les ateliers de réparation informatique, lorsqu’ils allument la machine d’un client où un logiciel de téléchargement s’active au démarrage.
Seront-ils coupables d’office ?
Privés d’internet à la 10ème prestation ?
En plus de cela, il n’y a rien à faire, mais voir Maxime soutenir une opération de flicage du net, ça me sidère. Mais où donc est passée sa maison bleue ?
L’histoire du bracelet électronique de l’internaute (Logiciel Hadopi), ce n’est pas très brillant, mais ça nous rapproche bien des portes du pénitencier.
L’industrie du net a su s’adapter à la gratuité des supports (Via la pub), mais pas nos artistes, qui entre plus de fric, et la préservation d’un espace de liberté, on choisi de privilégier leurs escarcelles.
De grâce, monsieur le promoteur !
On mesure toute la limite des refrains doucereusement humanistes qu’ils susurrent au micro !
Ceci dit, ils en vendent encore des albums, mais ils trouvent qu’ils en vendent moins : C’est un peu le blues du businessman, mais à l’envers.
Le téléchargement, autrefois, ça s’appelait l’enregistrement sur cassette. A l’époque, il y avait une taxe sur les cassettes que l’on écoutait sur des Walkmans ou les autoradios. Aujourd’hui, il y a la taxe sur les CD et DVD enregistrables, ainsi que sur les disques dur, mais apparemment, cela ne leur suffit pas.
C’est donc bien un problème d’argent !
Les baladins princiers de l’ère contemporaine sont comme les grands patrons, ils exigent leurs intéressements, tiennent à leurs retraites dorées pour rémunération de nous guider vers leurs hauteurs sacrées, mais s’il vous plait, n’oubliez pas le guide !
En tous cas, bien peu convaincu que le net mette nos chers artistes sur la paille, j’ai décidé d’un boycott bien à moi. Ce sera très simple : Je n’achèterai plus que de la musique étrangère, sur le net, et de préférence sur des sites étrangers, comme cela, ça leur fera les pieds.