SR n’est pas assez rentrée dans l’Histoire, à l’évidence dans celle de son pays. Mais pour parler au nom de la France SR s’y croit manifestement installée. A quand de sa part « Ici Dakar, les Français libres parlent aux Français asservis sous le joug et par la barbarie de NS ? » Cela lui démange les lèvres. On devine par trop que la motivation profonde des ses actes politiques est nourrie de la frustration des présidentielles de 2007. Elle s’en estime avoir été volée du résultat et s’efforce, dans la véhémence, de le faire croire aux Français. Sera-t-elle crue ? Pour l’heure, elle cherche toujours la clé de la porte d’entrée en voulant passer par la fenêtre, mais il lui manque encore un escabeau ou des épaules consentantes, comme celles de F. Bayrou, l’hésitant perpétuel. Sur ces épaules-là d’ailleurs, cela risque de secouer comme un tremblement de terre. Qu’offre la lecture de son discours de Dakar 2009 ? Une teneur en partie comparable à celle du discours de 2007 de NS = on est là pour vous aider. Marrant donc de constater qu’elle critique un discours pour redire globalement la même chose, et surtout tenter de faire croire, avec un succès apparent, que celui de NS exprime le contraire, que ce contraire est quelque chose d’honteux, d’innommable, etc ... Sauf sur un point : elle exprime une repentance dont elle n’assume pas la responsabilité. Serait-ce donc une fausse repentance de sa part ? Les maladresses des 2 discours sont visibles et identifiées, comme celle sur « l’homme africain.. immobile », NS. Mais là où elle cherche délibérément à nous tromper, ce qui est de bonne guerre en politique, ce sont dans ses reproches. Il n’y a que notre gauche bien aimée et débordante de bonnes intentions à condition que ce soit les autres qui en payent le prix qui approuve. En Afrique, de l’homme de la rue, des intellectuels, ou des gvts, SR n’a pas de quoi se montrer très fière de ses propos. Ce n’était pas son but, et elle s’en contrefiche, puisque l’objectif était franco français, et certaines réactions de certains UMP sont dignes des propos de SR : ceux d’une court d’école qui n’engagent à rien. Pendant ce temps là les problèmes grossissent, et s’il y a bien des actions en cours de la part de l’équipe gouvernementale, les pistes de solution proposées par la gauche ressemblent à la recherche désespérée d’un stylo et du papier pour écrire un menu incertain mais sans cuisinier pour faire le repas. Cordialement. Namaste. DACh