L’article est intéressant, et effectivement, par rapport au traitement des « médias », a le mérite d’être complet.
J’ai un fils qui est étudiant en faculté, en deuxième « première » année de lettres modernes. Le mouvement serait, selon votre article, pour dénoncer une situation préjudiciable aux enseignants et aux étudiants. J’ai un doute à ce sujet.
Les enseignants sont actuellement coupés de la réalité de la vie, et du travail, de la majorité des salariés. Même si les élèves actuels, fruits de notre belle société, ne sont pas toujours faciles à gérer, la motivation de la majorité des enseignants à les « élever » me semble en berne. Les « conditions » de travail sont décalées ; dans une société à 35 - 39 heures et 5 semaines de congés payés, ils sont les seuls à fonctionner 16-18 heures semaines et disposer de la totalité des vacances scolaires.
Quand aux étudiants de facultés, ce n’est pas le système actuel qui va leur permettre de progresser. Surtout, et malheureusement pour mon fils, en lettres et psycho ; l’an dernier quatre semaines de grèves, et cette année, huit semaines... pour le moment. Ce n’est pas de nouvelles lois ou réformes qui vont les dissuader de continuer leurs études, mais ces grèves répétées qui les empêchent d’acquérir les connaissances et de réussir leurs partiels. Pour ce qui concerne les moins fortunés (dont je pense faire partie), la « pillule » est d’autant plus difficile à avaler que ces mêmes enseignants revendicatifs, qui partageaient (manipulaient ???) les opinions des étudiants grévistes, ne ce sont pas mis en danger de leurs côtés ;ils ont continué à percevoir leurs salaires, n’étant pas déclaré grévistes (ce qui semble malhonnête, voire lâche...)
Pour les étudiants, les Crous n’ont pas été gratuit, les R.U. non plus et le doute sur l’acquisition des partiels est important. Pire, pour les étudiants étrangers titulaires d’une bourse Erasmus, l’absence de cours dispensés entraînent le non-paiement de la bourse...
On parle de précarité des enseignants, c’est dommage pour eux qu’ils ne se préoccupent pas de celle des étudiants qui ne seront pas tous enseignants...
Je pense que le système de blocage des Universités tendra, à terme, à effectivement favoriser la fermetures de certaines filières et petites facs, sans qu’il y ai eu besoin qu’une réforme s’en charge. et donc par voie de conséquence à limiter le nombre d’enseignants (CQFD).
10/04 14:06 - rehoward
L’article est intéressant, et effectivement, par rapport au traitement des « médias », a (...)
07/04 21:20 - french_car
07/04 12:22 - Polemikvictor
4 commentaires, le sujet ne fait plus recette. A trop crier au loup.....
07/04 10:53 - pointal
Le document original est ici : http://www.cmi.univ-mrs.fr/ murolo/UF/Derives.pdf
07/04 10:51 - pointal
La masterisation a déjà été appliquée dans d’autres pays, voici un exemple de ce que ça a (...)
06/04 16:26 - french_car
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