Duong, je viens d’avoir la bonne idée de cliquer « affaire d’Outreau » sur Wikipédia. Il en résulte que mon analyse est juste. Je ne suis pas l’auteur de l’article qui suit :
Dysfonctionnement de la justice.
D’abord concernant la justice : tous les échelons de l’appareil judiciaire sont mis en cause, surtout les pouvoirs importants du juge d’instruction, le non-respect de la présomption d’innocence, le recours à l’emprisonnement préventif ainsi que l’importance donnée aux expertises psychiatriques, jugée trop grande.
Les acteurs sociaux sont également mis en cause, notamment les experts psychiatriques et les professionnels (assistants sociaux, etc.) ayant recueilli la parole de l’enfant, mais aussi les associations de protection de l’enfance accusées de faire du lobbying et d’exercer une forte pression sur les juges en dressant le spectre du scandale.
Beaucoup de critiques portèrent sur l’écoute de la parole de l’enfant victime, jugée comme abusivement crue sans précautions, telle une parole d’évangile - extrémité qui serait un retour de balancier suite à la prise de conscience de la gravité des abus sexuels sur mineur au cours de la décennie précédente. On peut toutefois remarquer que dans ce type d’affaire, les preuves matérielles sont rares, et les aveux des coupables extrêmement difficiles à obtenir durant l’instruction, étant donné la gravité (aussi bien pour la loi que pour la morale) des faits. Il ne reste donc que les témoignages des victimes, les faits se déroulant généralement en l’absence de tout témoin.
D’autres critiques portent également sur le rôle des services de police, qui ont pu prendre des libertés par rapport à la présomption d’innocence et ont pu avoir un manque de neutralité.
Un des éléments le plus souvent mis en avant par la commission parlementaire semble être le problème de la solitude du juge d’instruction. Les parlementaires ont souligné à plusieurs reprises qu’il paraissait difficile de continuer à laisser le juge d’instruction prendre autant de décisions aussi importantes sans en référer ou au moins en discuter avec qui que ce soit.
Un autre problème ressortant de l’audition du juge Burgaud le 8 février 2006 est celui de l’inexpérience des juges « sortant de l’école ». Un parlementaire a ainsi indiqué qu’il lui semblait que, pour des affaires d’importance, un délai de 5 ans d’expérience semblait être un minimum. En l’occurrence, le problème est que, dans la juridiction de Boulogne-sur-Mer, il n’y avait que 3 juges d’instruction dont le plus expérimenté n’avait, à l’époque des faits, qu’un an et demi d’expérience.
La pénurie de moyens, face à une judiciarisation des relations sociales, est également mise en avant : le budget de la justice mettrait la France au 23e rang européen
Lis aussi la procédure inquisitoire ...
Vous voyez, monsieur Lesigne, même pas besoin d’aller sur Wikipédia, pour faire partie d’un jury citoyen. Faut juste prendre le temps de bien s’informer. Ce n’est jamais du temps perdu.
04/11 14:19 - laurent watrin
Le parti fédéraliste propose la fin du suffrage universel pour l’élection (...)
04/11 14:15 - laurent watrin
D’accord sur la critique du jury populaire en soi, je suis toutefois un peu sceptique sur (...)
02/11 14:42 - duong
Et puis surtout qu’elle s’occupe de la démocratie nationale, qui est VRAIMENT en (...)
02/11 14:40 - duong
L’article du Monde est passé en archives payantes : toute l’intervention de (...)
02/11 14:29 - candidat007
Tout à fait d’accord. Ségolène lance cette vague idée pour éviter de parler du vrai (...)
02/11 12:39 - duong
Je suis entièrement d’accord avec les bienfaits potentiels de la démocratie participative (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération