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Commentaire de Philippe D

sur Petite histoire du droit d'auteur : le pognon, le public et l'art


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Philippe D Philippe D 16 avril 2009 15:54

Soyons clairs, HADOPI est pour moi un combat d’arrière garde, un mouvement désespéré pour essayer encore de parvenir à contrôler le système. C’est malheureusement perdu d’avance.


Je ne connais pas la situation de l’édition musicale ou cinématographique. J’ai par contre 20 ans de pratique d’édition artistique (peinture, dessin, photo...) en tant qu’éditeur et auteur.
Je me heurte depuis de nombreuses années à des problèmes croissants de copies illégales.
Il y a 15 ans, avant internet, c’étaient les cadres législatifs différents d’un pays à un autre qui favorisaient le piratage. La France était réputée pour avoir une législation très en faveur des artistes et en défaveur des « commerçants ».
Internet a tellement banalisé le problème que beaucoup s’imaginent, à tort, que tout peut (ou devrait pouvoir) se copier sans ne jamais payer aucun droit.
Il s’agit d’abord d’un problème économique qui se transforme en problème culturel. 

Un système de péage variable pour tout téléchargement d’une oeuvre serait la logique normale du nouveau système. Reste à savoir comment mettre en place un tel système quand des « pirates » proposent les mêmes prestations gratuitement (fausse gratuité car cela sert en général à rémunérer d’autres services)
Les artistes qui souhaitent « donner leurs oeuvres » sont évidemment libre de ce choix. Mais dès qu’il s’agit d’exploitation commerciale d’une création, bien rares sont ceux qui l’acceptent, et cela semble normal. (Voir les contrats Creative Commons qui acceptent le téléchargement à titre privé et qui restreignent toute exploitation commerciale)

La création et l’édition ont un coût.

 

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