D’accord avec vous pour en finir avec le capitalisme et inventer un autre système économique.
Le productivisme et la recherche du profit maximum forment un couple infernal qui conduit à la forme de croissance destructrice pour les hommes et l’environnement que nous connaissons - surarmement, guerres et déforestation, pollution des rivières et des ressources en eau, pollution de l’air que nous respirons, à grande échelle.
Sur la question de la voiture électrique et du nucléaire la question reste ouverte. Sur le traitement des déchets nucléaires notamment, les recherches de physique fondamentale comme celles menées au grand accélérateur de particules du CERN à Genève pourraient aboutir à des résultats intéressants.
Mais pour en venir à la décroissance, l’ouvrage d’un chantre de la décroissance, Ivan Illitch, philosophe américain mort en 1992, « le chômage créateur », ça ne passe pas !
Pas plus d’ailleurs que cet autre titre : « une société sans école ».
Je ne dis pas que ces titres résument votre exposé, mais que pensez-vous de ces propos d’I. Illitch ? : “Plus grande est l’offre de « santé », plus les gens répondent qu’ils ont des problèmes, des besoins, des maladies, et demandent à être garantis contre les risques, alors que, dans les régions prétendument illettrées, les « sous-développés » acceptent sans problème leur condition”.
Pousser la décroissance à ce point est très inquiétant vous ne trouvez pas ?
Comme, d’ailleurs, pousser la croissance au point où nous en sommes....
Le moteur d’une société plus juste et plus respectueuse de l’environnement de l’homme ne doit-il pas être recherché plutôt dans la satisfaction des besoins humains et dans le respect des écosystèmes que dans la croissance ou la décroissance ?
Autrement dit n’est-ce pas au politique et non à l’économie de décider ?
Ou si vous préférez il faudrait dégagerl’économie politique de votre projet.