Addendum : Certains constructeurs, notamment aux Etats-Unis, se penchent sur une nouvelle catégorie de véhicules hybrides appelée PHEV (plug-in hybrid electric vehicles). Il s’agit de véhicules hybrides mais dont la partie électrique est cette fois-ci rechargeable sur le secteur.

Cette évolution permettrait alors de réduire la consommation d’essence et autoriser ainsi de parcourir 100 miles (160,9 km) pour un gallon (4,54 L) d’essence. Ce qui ramènerait la consommation d’essence à moins de 3 L/100 km. Pardonnez-moi si j’ai fait des erreurs de conversion.

Le principe de ce nouveau système est de pouvoir solliciter davantage la part électrique du véhicule (rechargée) sur des distances limitées et donc de recourir moins fréquemmment à la part essence du moteur. Pour rappel, les hybrides actuels rechargent la partie électrique grâce au freinage, pas sur secteur. Il serait possible d’adapter un véhicule hybride existant. En contrepartie de quoi vous vous retrouvez avec davantage de batteries. Encore une fois, ce n’est pas une solution définitive. L’innovation avance par petits a-coups jusqu’au résultat finalement le plus pertinent pour le marché. Voilà la palette des pistes alternatives s’élargit encore. Maintenant on verra quelle technologie s’imposera dans les prochaines 10 années à moins que, comme je le suppose, divers systèmes coéxistent pendant quelques années. Ca promet d’être passionnant pourvu que l’objectif de réduire drastiquement la contribution des véhicules et du transport aux émissions atmosphériques ne soit pas perdu de vue. Bien sûr, recharger des batteries électriques signifie aussi de recourir aux centrales électriques dont beaucoup fonctionnent au pétrole, charbon et nucléaire. Il faut voir donc le bilan global de cette opération pour bien évaluer son efficacité.

Pour consulter le reportage complet : http://autos.yahoo.com/green_center-article_42/

Bonne journée à tous.