Désolé la luciole pour votre éclairage peu lumineux... mais nous sommes sortis de l’animalité !
De plus le pachyderme, terme péjoratif pour désigner l’éléphant, sait faire preuve d’empathie, même de compassion, au regard de ses congénères morts ou en difficultés.
Nous sommes sortis de l’animalité, du moins en grande partie... bien qu’il nous reste des traces, pas seulement d’animalité mais plutôt bestialité, ou simplement de bêtise humaine ! Comme bon nombre d’animaux qui vivent en troupe, comme nous vivons en société, nous sommes capables d’empathie, de compassion. L’évolution à fait que nous sommes en mesure de nous interroger, de comprendre, au moins d’essayer, de conceptualiser et créer notre propre univers... malheureusement pas toujours de la meilleure des manières pour tout le monde.
Notre évolution vers l’humain, vers le concept d’humanité à fait que nous avons développé des concepts philosophiques comme l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme ! Effectivement, en plus d’être des êtres de besoins, de besoins primaires comme les animaux, mais également de besoins beaucoup plus évolués, individuels et sociétaux, l’évolution a fait que nous sommes des êtres également de désir. Mais le fait de vivre en société, d’avoir besoin les uns des autres, sauf à être un vrai « bof » et ne penser qu’à sa tronche ; cette évolution fait que ce désir est forcément limité, du moins sa réalisation, car toute chose à ses limites, ceci, au même titre que la liberté individuelle qui ne peut être inconditionnelle mais forcément conditionnelle : sociétalement conditionnelle !
La compétition n’est pas liée au désir mais au besoin de certains, d’une façon ou d’une autre (politique, économique, religieuse, dans la vie de tous les jours...), de dominer les autres en permanence ! Les sociétés humaines, sauf à devenir autre chose, comme des sociétés d’humanoïdes et plus réellement d’humains, doivent s’organiser légalement et règlementairement, de façon à limiter l’action des prédateurs. Il faut des meneurs, des chefs, des gens capables de monter des voies, mais toujours dans un cadre de démocratie républicaine ; à cette égard, et pour tous, les meneurs en tout genre et les autres, l’éthique de Kant paraît une bonne règle de conduite en société humaine !
L’éthique de Kant :
« Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle » et non individuelle ou personnelle.
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ».
« Agis comme si tu étais législateur et sujet dans la « République » des volontés libres et raisonnables ».