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Commentaire de krolik

sur ISF : les bons tuyaux pour gagner plus et ... payer moins


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krolik krolik 21 avril 2009 23:43

Les « niches fiscales » comme vous dîtes sont assez « pourries ».
En fait au lieu de verser l’argent à l’Etat, l’Etat délègue au privé en espérant une meilleure gestion que ce qu’il en ferait lui-même.
Mais les contribuables qui se sont engagés dans les investissements à la Guadelouppe par exemple...Ils auraient mieux valu pour eux qu’ils évitent cette « niche fiscale » et paie leur impôt.
Il en va bien souvent de même dans les investissement dans les sociétés émergentes qui ont la durée de vie d’un feu de paille..
J’ai évité ces attrapes-gogos, ouf !

En ce qui concerne l’ISF, je trouve assez grossier que l’on fasse payer en bon argent « liquide » un impôt sur quelque chose dont la valeur est fonction du marché que vous ne maîtrisez absolument pas.
J’ai beaucoup fréquenté les « Soviets » et il y a une anecdote locale et véritable qui me fait fait penser à la méthode de fixation de l’ISF : voilà l’histoire :
- Le KGB un jour arrive à se procurer l’information : une coque peinte avec une peinture non-mouillante rend le navire de surface ou sous-marin environ 10% plus rapide.
(Information qui sera d’ailleurs tellement vulgarisée qu’elle sera appliquée à toutes les coques de plaisanciers, mais à cette époque ce n’est pas encore répandu).
L’information à l’époque est capitale pour la marine soviétique. Il faut rémunérer le KGB pour ce renseignement précieux.
Et il est donc décidé de verser au budget du KGB, 10% de la valeur de l’entière flotte soviétique à titre de rémunération pour cette information !!!
Du bon argent liquide (un argent un peu Monopoly tout de même) versé sur un « montant estimé » d’une plus value qui n’est pas réalisée !
Qu l’on paie de l’impôt sur les plus-values une fois qu’elles sont réalisées et transformées en argent liquide, d’accord, mais que l’on paie de l’ISF sur un montant qui va dépendre de l’état de la bourse, de l’état du marché immobilier... Ca a un côté : analyse au « doigt mouillé ».

@+


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