@ Walden et aux Autres :
Vous dites : « Ce que vous posez là implicitement, c’est plutôt la question de la légitimité du pouvoir d’une part, et de l’autre celle de la définition toujours insatisfaisante et discutable d’une supposée élite ».
L’élite est la représentation de l’esprit de synthèse. Cet esprit de synthèse se manifeste par la prise en compte de tous les paramètres collatéraux qui permette d’atteindre un but ou de suivre une voie.
Le savoir est le socle de l’intelligence, mais, il est insuffisant, l’expérience qui suppose la pratique doit y être associée, vient ensuite la synthèse, la prospective, le pragmatisme et l’objectivité.
Cette définition de l’élite est indiscutable, elle est le fruit de l’étude et des connaissances acquises.
L’élite est présente dans tous les domaines ou corps de métiers, depuis le cultivateur, l’artisan, le professeur le chercheur.
Il ne faut pas confondre lutte des classes et l’élite des classes, un médecin sans stéthoscope, fruit du mineur qui extrait le minerai de fer, en passant par le fondeur et l’ouvrier qui l’élabore, se retrouve amputé d’une partie de ses connaissances.
L’élite n’est pas obligatoirement aux sommets, comme vous le supposez, elle peut être à tous les niveaux, y compris au à celui des superviseurs qui ont le rôle de chefs d’orchestres.
L’aberration démocratique repose, sur le droit de vote des incompétents, des ignorants, des fainéants. Comme ils représentent une majorité ! L’homme préférant les loisirs aux études, vous pouvez en tirer les conclusions qui s’imposent.
Les majorités, ne peuvent pas accoucher par le vote d’une élite !
Dieu ! Qu’il existe ou qu’il n’existe pas, symbolisé la symbiose des pensées humaines…le miel de nos civilisations, en le suicidant, vous êtes tombés dans une confusion collective qui est sans issues.
Bien vous tous.