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Commentaire de gonzague

sur Islamisation


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Gonzague gonzague 23 avril 2009 17:25

Certaines choses me gênent dans cet article, à commencer par la présence lors de la conférence de deux représentants d’églises Chrétiennes. Quel était le sens envisagé, je suis généreux sur le « envisagé », par les organisateurs ? Faut-il absolument établir une opposition, une confrontation théologique ? Le cas échéant, je suis totalement opposé à ce genre de conférences à la con qui n’ont en fait pour but pervers que de démontrer (AHAHAHA. Enfin, hein, on se comprend...) que « ma religion elle est plus mieux bien que celle du voisin ». Une certaine neutralité aurait été de mise.

Il est très simple, voire simpliste, de voir dans l’Islam une source abondante de maux n’ayant pas cours dans les sociétés occidentales. Au même titre, il est très facile de trouver dans cette religion des lois qui ne sont pas forcément stupides, qui furent même en des temps fort anciens visionnaires. Le droit au divorce pour une femme par exemple, ce qui est interdit par notre Sainte Mère l’Eglise Romaine et Apostolique. L’aumône obligatoire, un des piliers de l’Islam, qui intime le croyant à aider son prochain, mais qui surtout érige cette aide en devoir.
Il faudra que je vérifie mais il me semble que l’avortement n’est pas non plus forcément interdit.

Et qu’est ce que l’Islamisation ? Une progression de cette foi ? Certes, je vous l’accorde, c’est la vérité et je la regrette. Mais je ne la regrette pas en tant qu’épanouissement de l’Islam en soi, mais bien plus en tant que refus ou abandon de la raison, renoncement qui oblitère un billet simple vers le surnaturel, vers le non-raisonnable. Malraux avait peut-être raison, après tout.

Les gens ont besoin de religions, de spirituel. Et l’Islam est la religion qui apporte au chercheur de sens, en plus de la foi en un dieu à la con, des lois et des principes. Je n’y vois toutefois aucun danger. L’Islam est si malléable que l’on peut en faire ce que l’on veut, dès lors que d’autres préceptes de valeur, identiques ou paradoxaux, peuvent aller à sa rencontre. Lors, les musulmans trouvent dans cette opposition des compromis ébranlant les dogmes purement livresques et font en sorte de modifier, comme les chrétiens le firent, les règles supposées immuables, pour en faire des outils correspondant à leurs moeurs et à leur temps.

Votre ton alarmiste me semble ainsi aussi éloigné de la réalité que Paul Eluard l’était de la poésie.


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