• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de armand

sur Le billet de banque : l'ancien et le nouveau


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

armand armand 25 avril 2009 14:54

Intéressant rappel historique. Mais je m’étonne que vous n’évoquiez pas en détail la faillite de la banque de Law (lui aussi écossais) qui a dégoûté les Français du papier-monnaie jusqu’à ce que la dictature révolutionnaire n’impose l’assignat. Si j’étais mauvais esprit, je noterais que cet épisode a du reste disparu des manuels scolaires, alors que quand j’étais lycéen il bénéficiait de tout un chapitre.

On aura compris que désormais la seule valeur de la monnaie c’est la confiance qu’on lui fait, ou plutôt la confiance qu’on fait à celui (état ou banque) qui l’émet. Ainsi que la somme des intérêts qui soutiennent cette devise (la force du dollar réside notamment dans le fait que la Chine n’a pas intérêt à ce qu’il périclite.)

Mais tant qu’on n’arrimera pas la monnaie à quelque chose de tangible, les banques et leurs affidés dans les gouvernements pourront toujours, à loisir, faire tourner la planche à billets (virtuelle) au profit des plus riches. L’intérêt de l’étalon-or c’est qu’il imposait de facto une certaine vertu comptable.

Petite note pour finir - sait-on que l’Etat français, non content d’imposer la monnaie scripturale, l’usage de comptes en banques, et de traquer l’emploi d’espèces, s’arroge le droit de ne pas reprendre les anciennes coupures passées une certaine date ? Les personnes âgées qui avaient l’habitude de stocker leurs économies dans les lessiveuses ont pu apprécier. Il ne s’agit de rien de moins qu’une spoliation en bonne et due forme. A titre de comparaison, même aux USA, coutumiers de mainte manipulation monétaire, tous les greenbacks émis depuis 1862 ont encore cours.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès