bonjour,
et pourquoi donc ne pas les parquer dans des camps tant qu’on y est ??
l’imaginaire collectif a de beaux jours devant lui : de génération en génération on a stigmatisé ces nomades parce que leur mode de vie était différent du nôtre. d’ici et de partout, ils concentrent tous les fantasmes attachés à « l’étranger » : pervers, voleurs, malfaisants... on peut être raciste à bon compte. (ils ne sont ni noirs, ni arabes, ni musulmans...)
rares sont ceux qui se sont attachés à essayer de connaître leur culture et leur richesse.
la stigmatisation est telle dans certains pays européens, que le canada accorde le titre de réfugiés politiques à des roms de nationalité tchèque.
les sédentaires et les nomades ne se sont que rarement appréciés. les premiers chargeant les seconds de tous les maux de la terre et inversement.
cependant, si au lieu de les considérer comme des sous-immigrés, la société prenait en compte leur différence, il est fort à parier, que malgré leur bougeotte héréditaire, ce peuple pourrait monter qu’il peut faire partie à part entière de notre société.
ce n’est pas en se jetant mutuellement des pierres par dessus le mur que l’on fait avancer les chose.
nb : dans notre village, il existe un campement de manouches-roms sédentarisés depuis des décénnies sur un terrain qu’ils ont légalement acquis, tous les matins, les poules se réveillent au complet dans les poulailler ; les voitures possèdent toujours leur autoradio et leurs roues ; les bijoux sont bien sagement rangés au fond des tiroirs.... et elurs enfants fréquentent l’école du village.