D’un côté, nous avons une industrie culturelle
déclinante n’assumant pas le proxénétisme économique et la pandémie infantilisante
qu’elle exerce sous le regard de son débiteur. Celui-ci est à la fois une
fondation philanthrope de gestion nationale et une entreprise d’import/export.
De l’autre côté, nous avons une infinité de niches
de population n’ayant rien à voir les unes avec les autres, mais faisant front
par principe de précaution. Nous prouvant par la même occasion à quel niveau de
léthargie se trouvent nos sociétés occidentales pour qu’un luxe devienne une
lutte nécessaire.
Au centre, se trouve le gros du troupeau qui n’a
pas d’avis et fait preuve d’intelligence situationniste ou d’indifférence
banale sur ce combat qui est à la fois d’avant-garde et d’arrière-cour.
Dans toutes les batailles, il y a des pertes
acceptables. Mais comme nous ne prenons plus plaisir à nous salir les mains
avec une de ces barbaries ancestrales, les invectives servent de nos jours de
courroux médiatique ou de Hit Combo virtuel pour le bonheur des voyeurs
générationnels et des lâches éternels.
Quand on pratique l’affrontement constant ou la
paix commémorative pour occuper son temps, c’est que l’on est plus en
mouvement. Alors la guerre civile des flux a-t-elle un sens ?
La suite ici :
http://souklaye.wordpress.com/2009/03/13/creation-internet-et-insultes-gratuites/