Souffle :
« si je remplace « CD » par « Supports de stockage numérique » (...) » : la taxe perçue par les majors ne couvre pas le manque à gagner équivalent à la capacité de stockage de ces supports.
« La mise en place de la Licence Globale (rendant LEGAL le téléchargement) permet de lutter contre la mauvaise répartition des profits. » : ce n’était pas l’objet de l’article mais en effet, oui, mais en partie seulement. Les majors percevront une partie de ces sommes.
« un PC ne sert pas qu’à écouter de la musique » : néanmoins les gens ont les moyens de s’en offrir et sont ridicules lorsqu’ils se plaignent du prix d’un album, 10 malheureux euros en téléchargement légal. Et détrompez-vous, certaines personnes achètent un ordinateur uniquement pour pirater !
« la disparition d’acteurs devenus obsolètes avec la dématérialisation des données » : en effet, et cela explique que le téléchargement légal soit deux fois moins cher que le CD physique.
« rien ne prouve qu’en restreignant cet accès gratuit à la musique les ventes de CD seront dopées, bien au contraire » : je prends le pari ! Les ventes en profiteront car les gens ont un pouvoir d’achat et veulent écouter de la musique. Ils prélèveront les montants nécessaires sur d’autres budgets.
« Il suggère également qu’un artiste doit faire des concerts au lieu de se contenter d’une rente sur une production » : je vous fais la même réponse qu’à manusan : si vous ne considérez pas les albums comme un service, alors n’achetez pas les CD et ne les piratez pas non plus. N’écoutez les artistes qu’aux concerts.
« La seule solution viable - a priori - est la licence globale » : c’est aussi mon avis bien que faire payer le non-consommateur me semble un peu gênant. Cela commence à ressembler à un impôt et donc à une « nationalisation » de fait du secteur, l’Etat étant l’ultime filet de sécurité rattrapant le secteur en difficulté. Soit la Licence est facultative et les pirates ne la paieront pas (vous n’imaginez pas ce qu’ils sont capables de faire pour économiser quelques euros...), soit elle est obligatoire et elle s’apparente alors à la redevance télé, par exemple (c’est une sorte d’impôt).